Je crois avoir commencé hier à vous faire découvrir que dans ces variations de stratégies DEMANTELEMENT UNGG, chacun voulait couvrir ses arrières et justifier ses logiques d’actions …J’espère cependant que vous n’avez pas oublié les vicissitudes de l’ANDRA pour faire accepter un site « faible activité et vie longue » car d’une certaine manière toute l’affaire part de là !Pauvre ANDRA !S ‘il n’y avait que les difficultés du projet CIGEO d’enfouissement des déchets de haute activité et son chiffrage budgétaire jugé totalement irréaliste et prohibitif par les producteurs de déchets ( CEA/EDF/AREVA ….) …
Mais voilà !L' ANDRA a l’exclusivité du marché déchets et fait son prix … Et si elle se fait des robinets en or , vous direz : » c’est la loi du marché !
En fait c’est surtout sa stratégie sociétale qui est en cause : plus personne en France ne l’accepte !
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Parlons d’autres choses : Pourquoi ce tintouin actuel sur les media (RTL et journaux) concernant la nouvelle stratégie de démantèlement UNGG proposée par EDF ?
Encore un petit historique à vous proposer ? En 2009, EDF rachète British Energy et hérite de centrales nucléaires toutes équipées de réacteurs modérés au graphite… " Ah !, on se colle çà sur le dos aussi ???? » Râlez vous !!! Qu’à cela ne tienne !. La stratégie adoptée par leur gouvernement en décembre 2014, prévoit un achèvement des opérations de démantèlement des réacteurs 85 ans après la fin de leur activité. Rendez-vous au XXIIe siècle! Donc au Royaume-Uni, le démantèlement des réacteurs graphite-gaz est et sera une activité durable….. !
On a vu qu’en France, c’est tout le contraire même si on ne sait pas où mettre les déchets pour cause du marasme de l’ANDRA … Et je vous ai dit que ASN /EDF prévoyait ad initio une quasi-remise à l’herbe, «sans période d’attente», à l’horizon 2025. L’échéance sera, par la suite, repoussée à 2047 pour Chinon A, le dernier de la série.
ALORS PORTONS NOUS SUR LES CHANTIERS et ouvrons grands yeux et oreilles ! QUE SE PASSE T IL ?
Deux techniques sont en principe testées par les ingénieurs du Centre d’ingénierie déconstruction et environnement d’EDF (Ciden): une déconstruction à sec et une autre à l’eau. Testée à Bugey 1, cette seconde technique vise à découper le réacteur rempli d’eau, notamment pour améliorer la radioprotection. Jusqu’à la fin 2015, elle semblait devoir être la technique de référence.
Depuis un communiqué mis en ligne ce jeudi 2 juin par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), on sait que ce n’est plus le cas. Le 29 mars dernier, l’industriel informe officiellement l’ASN de son changement de stratégie. Finalement, les UNGG seront démantelés à sec. Il faut donc revoir, une nouvelle fois, le programme industriel. Et surtout le calendrier.
Pour EDF, c’est avant tout le retour d’expérience qui a dicté son choix: «La complexité du chantier sous eau relativise son intérêt», affirme une porte-parole de l’entreprise. . Les ingénieurs d’EDF comptaient découper les réacteurs en les immergeant, en utilisant la protection de l’eau pour amortir les rayonnements. "On pensait lever les verrous techniques qui restaient, mais on s’est rendu compte que c’était trop difficile", nous a expliqué Sylvain Granger, le patron du démantèlement à EDF. L'entreprise veut changer de technique. "Nous n’allons pas déconstruire les réacteurs dans l'eau, mais dans l’air", révèle Sylvain Granger. Et la libération des radioactifs ,alors ???Cela se ferait à l’aide de robots.
L’explication fait gronder l’ASN . «C’est tout de même étonnant qu’il ait fallu 10 ans à EDF pour se rendre compte de l’impossibilité de démanteler sous eau», souligne Fabien Schilz, directeur des déchets, des installations de recherche et du cycle de l’ASN
Et il en rajoute : » La nouvelle stratégie qu'EDF nous a annoncée reporte la fin globale du démantèlement des réacteurs au début du 22e siècle", ( comme en G.B…)"On arrive à une durée des installations de plus d'un siècle: pour la tenue des bétons, la tenue sismique, la maîtrise de la sureté des installations, ça devient un enjeu fondamental"….."Il reste de la radioactivité de manière importante dans les installations",. "Maîtriser des installations au-delà du siècle, c'est quelque chose qui devient compliqué."
Rappelez-vous que j’ai fait hurler de frousse Mr SIMPLE QUIDAM hier avec mes explications sur les risques longue durée de ces assemblages de briques de graphite !
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Mais tout se passe comme dans un match ! Que dit en effet l’exploitant EDF ?Oh il ne parle pas de plongeurs démanteleurs ou de plongeurs décontamineurs !!!! il veut utiliser une technologie qui, selon lui, "présente des avantages" en termes de radioprotection et de sûreté, et qui réduit aussi "le volume des déchets liquides". Plutôt que de mener tout de front comme envisagé précédemment , avant de s'attaquer à tout Il envisage désormais de démanteler d'abord complètement un réacteur, comme un pilote ou une "tête de série" afin d’optimiser toutes nos opérations", selon le porte-parole.EDF
Et vous diriez : « Vive les robots QUI EPARGNERONT DES DOSES AUX DECONTAMINEURS !!
Concernant les échéances, EDF parle alors d'un horizon 2030-2050 pour la tête de série, et de 2060 pour les autres réacteurs
Et pour achever de rassurer tout le monde : «Notre proposition ne concerne que les blocs réacteurs et pour le reste le programme rapide ne change pas !
ET MAINTENANT ATTENDEZ LA FIN DU MATCH QUE JE VOUS PARLE DE VILAINES CHOSES / BECAUSE THE MONEY THEY NEED …IS THE KEY !
A SUIVRE