Protéger les lanceurs d’alerte, assurer l’éthique dans les affaires

Publié le 17 juin 2016 par Ps76

De nombreux scandales récents, de Luxleaks à Panama Papers, ont montré le rôle central joué des lanceurs d’alerte dans la moralisation des affaires.

Le Parti socialiste salue la création d’un statut de lanceur d’alerte, à l’initiative des députés socialistes et du gouvernement, dans le cadre du projet de loi relatif à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique.

Ce texte pose enfin les bases d’un cadre protecteur pour ces personnes qui se retrouvent ensuite parfois face à des difficultés, comme le démontrent les exemples récents.

La dénonciation de manquements graves, de crimes ou délits, relève de l’intérêt général, comme les députés socialistes l’ont noté en précisant la définition du lanceur d’alerte.

En proposant d’accompagner ce statut par différentes mesures garantissant leur anonymat, un accompagnement en cas de représailles de l’employeur et l’affirmation que le droit d’alerte ne peut constituer un motif de licenciement, le texte crée un environnement favorable à des initiatives personnelles primordiales dans la recherche d’un capitalisme plus moral.

Pour le Parti socialiste, lutter contre la fraude qui s’exerce au détriment de tous, c’est aussi protéger ceux qui prennent le risque de la rendre publique au nom du bien commun.

Marie-Pierre de La Gontrie, secrétaire nationale chargée du pôle République, Citoyenneté
Laurent Grandguillaume, secrétaire national à la Politique industrielle et aux Entreprises
Nawel Oumer, secrétaire nationale à la Justice et aux Libertés publiques