AL HOCEIMA et sa région face aux secousses sismiques

Par Citoyenhmida

Maintenant que ce blog semble avoir été déserté par les facheux qui venaient en troubler la tranquille et pourtant passionnante (à mon humble avis) quiétude, je crois que je vais reprendre mes publications.

Ce billet dormait dans mes dossiers depuis la vague de secousses sispiques qui ont perturbé la vie de nos concitoyen/nes dans le nord du pays ces derniers mois. Je crois qu'il garde toute son actuilalité!

J'ai une sympathie, que dire une empathie infinie, pour la région du Rif en général et pour Al Hoceima en particulier.
Mes origines profondes y remontent. Une partie de ma vie d'adulte responsable s'y est déroulée et j'en garde d'excellents souvenirs humains et professionnels.

Une de mes filles y est née, mon épouse a formé des centaines d'élèves avec un zèle que tout le monde lui reconnait et une autre de mes filles s'occupe activement du développement rural de cette région.

C'est dire que j'ai toutes les raisons du monde de m'intéresser à cette partie du royaume.

Et bien sûr depuis quelques mois, chaque fois que la terre tremblait, c'est comme si mon être tremblait et qui s'inquiétait.

Mais qui puis-je ?

Qui pouvons-nous?

Que peuvent les autorités publiques?

A des autorités publiques, on peut leur reprocher cent et mille avanies, vingt et cent dérapages, des centaines d'erreurs. Mais on ne peut surement pas leur reprocher d'être incapables de prévoir les séismes et encore moins de prendre les mesures préventives adéquates.

Les populations réclament la distribution de tentes pour s'abriter APRES une éventuelle secousse!

J'aurais plutôt pensé à l'exigence de campagnes d'initiation aux gestes à accomplir en cas de tremblement de terre.

Dire que les autorités ont abandonné les populations à leur sort ! Peut-être car personne ne s'est donné la peine de dire aux gens où ne pas précipiter quand la terre tremble, comment s'organiser pour éviter la panique, comment intervenir dans un amas de gravas, comment pratiquer les tous premiers soins en cas d'accidents graves!

Tout cela devrait être entrepris à l'occasion exercices fréquents et surtout inopinés, sous les directives des agents de la Protection civile, avec l'aide de la Gendarmerie Royale et des Forces armées Royales, avec les conseils ds agents du Croissant Rouge et bien sûr ceux de la Santé Publique.

Cela doit se dérouler dans les écoles, les collèges, les lycées, les établissements de formation, les administrations publiques, et même dans les leixu publics comme les caféset pourquoi pas les hotels.

Cela oui ! Cela sera efficace!

Distribuer des tentes et des matelas relève de mesures qui doivent intervenir malheureusement après coup.

Si nos autorités publiques avaient le don de prévoir les séismes, je crois que le Japon aurait fait appel à elles depuis belle lurette.

Quand la terre se met en colère, elle n'avertit pas : sinon, il n'aurait jamais eu la catastrophe du 26 décembre 2004 en Indonésie, ni celle du 10 janvier 2010 qui a ravagé Haiti, Agadir n'aurait pas été rasé le 29 février 1960.

Même le Japon - terre instable s'il en est - a connu la désolation avec la catastrophe de Kobe le 17 janvier 1995.
Il faut donc raison garder et ne pas souffler sur les braises de la peur du peuple et sur le foyer de sa panique.

L'exemple du Japon est là pour nous monter la voie. à cet égard, nous pouvons nous référer à cet article de L'Express à ce sujet, le lire et nous inspirer au lieu de remuer le vent de la démagogie :