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Pour une danse d’Heidi Cullinan

Par Artemissia Gold @SongeD1NuitDete

Pour une danse d’Heidi Cullinan

Pour une danse Heidi CullinanPoche : 468 pages
Editeur : Milady Romance
Date de sortie : 27 mai 2016
Collection : Slash
Langue : Français
ISBN-10: 2811216839
ISBN-13: 978-2811216832
Prix Editeur : 7€90
Disponible sur Liseuse : Oui

Son résumé :

Ed Maurer se remet doucement de la blessure qui a mis fin à sa carrière de footballeur. Il hait son emploi de bureau, mais adore son travail de bénévolat au centre communautaire… sauf qu’il ne cesse d’y croiser Laurie Parker, l’irascible professeur de danse. Autrefois célèbre danseur de ballet, Laurie donne des cours gratuits pour échapper aux machinations de sa mère. Lorsqu’ils doivent faire équipe pour un concours de danse, Ed et Laurie se découvrent amis, puis amants. Les démons du passé seront-ils plus forts que cet amour naissant ?

Mon avis :

Ed et Laurie se tirent dans les pattes à coup de petites représailles vachardes depuis quelque temps. Ils travaillent tous deux comme bénévoles dans un centre communautaire et se partager l’espace restreint semble compliqué pour eux. Ed, ancien footballeur prometteur victime d’une terrible blessure, voit en Laurie une ex-star de ballet un tantinet capricieux. Quant à ce dernier, il regarde d’un mauvais œil le sportif un peu rustaud qui ne cesse de le réprimander.

Pourtant, un jour Laurie demande à Ed de lui servir d’assistant pour un cours de danse. Une  inhabituelle demande, en apparence innocente, si ce n’était pas de cette façon que la brillante carrière du danseur avait brutalement pris fin. Danser avec un autre homme durant une compétition de danse de salon avait créé un scandale à l’époque, et anéanti toute la confiance de Laurie par la suite. Le plus étrange, c’est qu’Ed accepte sans réticence, avec un sourire charmeur – qui cache bien plus qu’une douleur physiquement handicapante.

Je ne sais trop si c’est la couverture qui est en cause, mais je m’attendais à un mélange détonnant de lutte entre deux personnages de caractère et d’envolée de sentiments tourmentés. Et contrairement à mes attentes, j’ai découvert une romance plus nuancée, plus terre à terre, plus douce. On n’a pas affaire à deux adversaires, mais à deux partenaires ; un qui mène et un qui suit, un qui guide et l’autre qui maintient l’unité du couple qui fusionne pas à pas, pour une danse.

Ed et Laurie sont comme en stand-by, bloqués dans une situation inextricable emplie de rêves brisés et de pressions étouffantes. Ed ne pourra plus jamais pratiquer le football à cause de cette blessure qui le meurtrit et lui fait ressortir une impuissance plus présente encore, à chaque jour qui passe. Sauf quand il est dans les bras de Laurie. Et ce danseur à la passion réprimée se laisse aller au plaisir de ressaisir cette fougue qu’il l’habitait, mais seulement avec Ed. Sans cette étreinte solide, qui le trouble plus qu’il ne se l’avoue, Laurie se sent incapable de danser à nouveau.

Cette passion, cette danse à deux, cet amour offre aux personnages un moyen de se libérer, de s’épanouir, mais aussi peut-être de faire le deuil d’un ça-été, d’accepter. De continuer à avancer non plus seul, mais à deux, à la même cadence.

La danse est au départ de tout, c’est l’escarbille qui rallume la flamme, le feu sacré. Et Heidi Cullinan sait exprimer dans chaque pas cette ferveur qui dépasse les mots, ce langage du corps qui transfigure les maux profondément enfouis. D’une danse innocente qui rappelle la séduction désuète de l’ancien temps, la symbiose qui en éclot devient vibrante de romantisme, de force et de sensualité.

La danse est aussi et évidemment une des plus belles prémices de l’amour. Un amour charnel et voluptueux, mais qui ne fait pourtant pas dans la dentelle. Les scènes d’amour n’ont pas forcément la grâce d’un tango, mais elles en ont l’ardeur tant l’acte est décrit avec un réalisme audacieux. C’est cru, explicite et surprenant, quand on est habitué à – permettez-moi l’expression – l’esthétique « léchée », lissée du sexe, de certaines romances. Bref, c’est plutôt hot, mais justement dosé, entre tendresse et rudesse.

Les personnages hors de tous stéréotypes sont particulièrement touchants, brillants d’une grâce ou d’une bonté de cœur qui auraient vraiment pu m’émouvoir s’il n’y avait pas eu une certaine mécanique qui devient systématique dans le couple. Chaque fois qu’un trouble est semé un « je t’aime », un  « danse avec moi » ou un « j’ai envie de toi » y répond. Ces répétitions frustrent légèrement la passion explosive que l’on pourrait attendre et rendent l’ensemble quelque peu mièvre malheureusement.

Très Bon

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Pour une danse d’Heidi Cullinan

Pour une danse Heidi CullinanPoche : 468 pages
Editeur : Milady Romance
Date de sortie : 27 mai 2016
Collection : Slash
Langue : Français
ISBN-10: 2811216839
ISBN-13: 978-2811216832
Prix Editeur : 7€90
Disponible sur Liseuse : Oui

Son résumé :

Ed Maurer se remet doucement de la blessure qui a mis fin à sa carrière de footballeur. Il hait son emploi de bureau, mais adore son travail de bénévolat au centre communautaire… sauf qu’il ne cesse d’y croiser Laurie Parker, l’irascible professeur de danse. Autrefois célèbre danseur de ballet, Laurie donne des cours gratuits pour échapper aux machinations de sa mère. Lorsqu’ils doivent faire équipe pour un concours de danse, Ed et Laurie se découvrent amis, puis amants. Les démons du passé seront-ils plus forts que cet amour naissant ?

Mon avis :

Ed et Laurie se tirent dans les pattes à coup de petites représailles vachardes depuis quelque temps. Ils travaillent tous deux comme bénévoles dans un centre communautaire et se partager l’espace restreint semble compliqué pour eux. Ed, ancien footballeur prometteur victime d’une terrible blessure, voit en Laurie une ex-star de ballet un tantinet capricieux. Quant à ce dernier, il regarde d’un mauvais œil le sportif un peu rustaud qui ne cesse de le réprimander.

Pourtant, un jour Laurie demande à Ed de lui servir d’assistant pour un cours de danse. Une  inhabituelle demande, en apparence innocente, si ce n’était pas de cette façon que la brillante carrière du danseur avait brutalement pris fin. Danser avec un autre homme durant une compétition de danse de salon avait créé un scandale à l’époque, et anéanti toute la confiance de Laurie par la suite. Le plus étrange, c’est qu’Ed accepte sans réticence, avec un sourire charmeur – qui cache bien plus qu’une douleur physiquement handicapante.

Je ne sais trop si c’est la couverture qui est en cause, mais je m’attendais à un mélange détonnant de lutte entre deux personnages de caractère et d’envolée de sentiments tourmentés. Et contrairement à mes attentes, j’ai découvert une romance plus nuancée, plus terre à terre, plus douce. On n’a pas affaire à deux adversaires, mais à deux partenaires ; un qui mène et un qui suit, un qui guide et l’autre qui maintient l’unité du couple qui fusionne pas à pas, pour une danse.

Ed et Laurie sont comme en stand-by, bloqués dans une situation inextricable emplie de rêves brisés et de pressions étouffantes. Ed ne pourra plus jamais pratiquer le football à cause de cette blessure qui le meurtrit et lui fait ressortir une impuissance plus présente encore, à chaque jour qui passe. Sauf quand il est dans les bras de Laurie. Et ce danseur à la passion réprimée se laisse aller au plaisir de ressaisir cette fougue qu’il l’habitait, mais seulement avec Ed. Sans cette étreinte solide, qui le trouble plus qu’il ne se l’avoue, Laurie se sent incapable de danser à nouveau.

Cette passion, cette danse à deux, cet amour offre aux personnages un moyen de se libérer, de s’épanouir, mais aussi peut-être de faire le deuil d’un ça-été, d’accepter. De continuer à avancer non plus seul, mais à deux, à la même cadence.

La danse est au départ de tout, c’est l’escarbille qui rallume la flamme, le feu sacré. Et Heidi Cullinan sait exprimer dans chaque pas cette ferveur qui dépasse les mots, ce langage du corps qui transfigure les maux profondément enfouis. D’une danse innocente qui rappelle la séduction désuète de l’ancien temps, la symbiose qui en éclot devient vibrante de romantisme, de force et de sensualité.

La danse est aussi et évidemment une des plus belles prémices de l’amour. Un amour charnel et voluptueux, mais qui ne fait pourtant pas dans la dentelle. Les scènes d’amour n’ont pas forcément la grâce d’un tango, mais elles en ont l’ardeur tant l’acte est décrit avec un réalisme audacieux. C’est cru, explicite et surprenant, quand on est habitué à – permettez-moi l’expression – l’esthétique « léchée », lissée du sexe, de certaines romances. Bref, c’est plutôt hot, mais justement dosé, entre tendresse et rudesse.


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