Vamos a la playa ☀ La minute de philo crétine avant la plage

Publié le 15 juin 2016 par Lheureuseimparfaite @LImparfaite

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Je préfère autant vous prévenir tout de suite, je suis à moitié sérieuse, à moitié taquine dans ce petit billet. Je me moque gentiment de mes petits travers pour mieux leur faire la peau !

Les "bons" conseils c'est ultra facile à distribuer à tour de bras, surtout quand on est bien intentionnée. (C'est tout moi, une vraie mère poule dans l'âme, tendance infirmière / assistante sociale, j'ai besoin que les gens que j'aime aillent bien pour me sentir bien...)

Ça ne me coûte pas grand chose finalement d'affirmer haut et fort - ou d'écrire - qu'il faut s'entourer de personnes positives, que ça n'apporte rien de bon de se comparer aux autres ou encore de clamer que la beauté est davantage une question d'harmonie que de proportions absolues ...

J'avais fait de gros progrès en terme d'estime de moi et d'acceptation il y a quelques temps. Et puis des accidents de la vie m'ont fait un peu ( beaucoup ?) rechuter. Je me suis rendue compte à quel point tout cela était fragile. J'ai fait de gros efforts pour me réapproprier mon corps et cela a en partie fonctionné. Je me suis de nouveau sentie un peu mieux et un peu plus moi.

On dirait un effet yo-yo à la fois physique et mental. Ou alors des montagnes russes en mode :

"je vais bien, je m'aime bien, quel bonheur, youpi tralala "

"oh là là je déprime, je ne me supporte plus, au secours, j'ai besoin que quelqu'un m'aide !!"

(=^ェ^=)

En tous cas, SAVOIR ce qu'il "faut" faire, ce qu'il "faudrait" manger, c'est bien joli, mais ça ne sert à rien si on n'est pas prêt dans sa tête à aller bien ou s'il y a des blocages qui nous freinent...

Du coup, je me pose la question :

Il y a une sorte de complaisance rassurante confortable à se répéter qu'on est nulle et pas aimable. Après tout si on décide d'aller mal, on ne court pas le risque de se planter ni d'être déçue ! (Avouez que ce raisonnement crétin présente une certaine forme de logique !)

Et bien c'est un peu la même chose avec les complexes.

En définitive, si je n'arrive pas à m'en débarrasser - tout comme ces fameux "5kg en trop" - c'est qu'ils m'apportent un bénéfice plus grand que la peine qu'ils me causent ! (Toujours aussi tordu le raisonnement, mais ça se tient encore...)

Ah, ah !!! La GRANDE question de cet été est donc la suivante :

Mystère. En attendant les vacances, je suis prête à parier que cela va encore dépendre des journées !

Enfin, tant qu'il y a des moments où je lâche prise et que je profite tranquillou, tout va bien