Une piste tournante, un rideau, des costumes pour s’inventer une histoire et emmener les spectateurs dans un tour du monde virevoltant de « magie, paillettes, émotion ». C'est le Travelling Palace. Ils attisent la rivalité, à qui sera le plus haut, le plus fort, se jouent des tours pendables, et elle n’est pas la dernière, sachant se gagner le public qui l’invite à tourner en ridicule son partenaire, mais, s’il s’approche d’une autre femme, elle la prévient : « Toi, je t’ai à l’oeil ! » Parce que leur rivalité n’est qu’une émulation pour aller plus loin, plus haut, plus fort dans les portés, la magie et les arts du cirque, apportant dans la rue les numéros du cabaret. On s’enthousiasme pour la Famille Goldini, on rit, on applaudit, on en voudrait encore. Le petit dernier, dans son landau, est déjà prometteur.