Et donc, ce type qui dirige une centrale syndicale de grandes entreprises aussi peu représentatives qu’étonnement virulentes envers les droits des salariés, accusés de tous les maux et notamment d’appauvrir les actionnaires et les grands patrons par des salaires excessifs et des protections abusives, se plaint de quelques taches de peinture et d’une brève occupation par des intermittents et des précaires… « Le climat est nauséabond ». C’est vrai : il pue le profit à court à terme, la désignation de boucs émissaires que seraient les salariés français qui seraient des privilégiés (en regard des travailleurs polonais ou chinois?) et la destruction progressive et systématique des protections sociales. Qui a déterré la hache de guerre en s’attaquant au code du travail avec la complicité du gouvernement, en demandant toujours plus aux plus modestes et toujours moins aux grands patrons qui pourtant s’enrichissent comme jamais ? Où est le terrorisme intellectuel, idéologique, économique, et les tentatives régulières d’intimidation ? Qui licencie à tour de bras et pratique le chantage à l’emploi ? Qui se sert cyniquement du précariat généralisé ? De quel côté est la force ? Soyons sérieux un instant. Gattaz, ferme là, ça nous fera des vacances.