Le rappel de saison :
- il fait soif pour tout le monde y compris les oiseaux
- La carotte sauvage est là
- Juin est le mois du paillage
En attendant, faute de voir des fruits, je constate la présence de la cloque. Elle n'est pas un stade très envahissant et n'a apparemment jamais gravement nuit à la fructification. Cependant, je pense sérieusement m'occuper d'elle.
Renseignements pris, il y a quelques moyens de parvenir à la contenir. La décoction de prêle devrait être pulvérisée une fois par mois du début jusqu'à la moitié de l'année, puis une fois tous les deux mois jusqu'à la fin de la période de végétation.
J'ai également lu qu'on pouvait enterrer des morceaux de zinc (des carrés d'environ 10 cm de côté) à quelques centimètres de profondeur sous l'arbre. La protection est efficace dès le printemps si cela a été fait à la fin de l'été précédent. Et ça tombe bien, les chenaux sont en zinc.
est le nombre de cerises qui se trouvent sur le cerisier principal. Bien sûr, c'est un nombre totalement pris au hasard.
Des cerises dont je n'ai pas beaucoup profité. La récolte fut à la fois prometteuse et décevante. Cela fut la conséquence de tout un enchaînement de conditions météorologiques (encore !).
Il faut savoir que je ne traite pas les arbres fruitiers. Le besoin ne s'en était jamais fait sentir. Quelques gestes me suffisaient pour limiter l'impact des maladies, celles-ci étant tout de même présentes.
Cette année, le début du printemps a été chaud et la floraison abondante. Mais la fin du printemps a été pluvieuse. La pluie et le vent empêche toute cueillette des cerises à 6 m de hauteur (à moins d'avoir des envies de suicide) et même plus bas. Mais en plus de ça, l'humidité et la chaleur ont abîmé les fruits et favorisé les maladies comme la moniliose.
Si on ajoute que l'hiver a été doux et que donc le gel par son absence n'a guère fait de ménage parmi les champignons et autres maladies, ces dernières ont eu le champs libre.Déjà les fruits abîmés ne m'ont pas permis d'en conserver pour plus tard, mais en plus, l'ampleur de l'attaque de ce champignon a réduit la récolte à quelques paniers même pas remplis. Frustrant de voir autant de cerises noires dans l'arbres et savoir qu'elles ne sont même pas bonnes ...
Les quelques gestes que je citais plus haut sont de ramasser et de supprimer les fruits momifiés qui sont des réservoirs pour la maladie. Mais cela ne suffit pas.
La décocotion de prêle est encore sollicitée sous forme de pulvérisations pendant la période de végétation.
Egalement de la partie, la bouillie bordelaise est à appliquer avant la chute des feuilles, en fin d'hiver avant le débourrement et pendant la floraison.
Enfin le raifort protègerait les arbres du verger contre les champignons non seulement en étant planté parmi eux, mais aussi en pulvérisant le jus fait à partir de ses feuilles (après les avoir mixées et filtrées).
Deux maladies, mais pratiquement les mêmes traitements dont la décoction de prêle. Vu que cette plante peut être utilisée sèche, je profite du désherbage dans le potager pour en faire des stocks. Et quand je vois qu'elle aide à combattre la rouille, le botrytis, le mildiou, etc, ... une fois de plus je confirme que cette mauvaise herbe n'en est pas une.