Quand Jean-Christophe Cambadélis donne la leçon au PCF et à EELV" /> Quand Jean-Christophe Cambadélis donne la leçon au PCF et à EELV" border="0" title="POLITIQUE > Quand Jean-Christophe Cambadélis donne la leçon au PCF et à EELV" />
Le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadelis I ©AFP/Archives / Eric FEFERBERG
Pour Jean-Christophe Cambadélis, les élections législatives de 2017 vont être un "problème" pour les deux partis qui ont décidé, le 5 juin pour les communistes et samedi dernier pour les écologistes, de ne pas faire d'alliance avec les socialistes. "Est-ce qu'ils sont pour une alliance de l'ensemble des forces de gauche, ce qui leur permettrait d'avoir une existence dans la future Assemblée, que nous ayons gagné ou perdu la présidentielle ? Ou est-ce que par haine d'appareil, ils ont décidé de se suicider ?" s’est interrogé le premier secrétaire du PS invité du Grand Rendez-vous Europe1-iTELE-Le Monde. "Je fais le pari qu'ils n'ont pas décidé de se suicider et que le congrès passé a excité un peu l'ensemble des cadres du parti communiste et des écologistes. On va revenir à une discussion normale", a-t’il assuré, regrettant une "orientation punitive vis-à-vis du PS".Se disant toujours partisan d'une "primaire de toute la gauche", le patron du PS qui doit se prononcer samedi prochain en conseil national sur cette question, a expliqué qu'il préférait "des primaires de toute la gauche à des primaires rabougries". "C'est pour ça que suis aussi sévère avec les écologistes et le parti communiste, je leur dis ‘revenez à l'unité, revenez sur vos positions’", a-t’il détaillé. Le président François Hollande a tout intérêt à participer à une telle primaire "parce que s'il était désigné -et il le sera et c'est pour ça que les autres sont contre- (...) toute la gauche serait unie autour de notre candidat". "Ça changerait un peu la donne pour le premier tour de l'élection présidentielle".
Interrogé plus spécifiquement sur Europe Ecologie-Les Verts qui a élu samedi son nouveau secrétaire national, David Cormand, l’homme a estimé que leur congrès avait "matérialisé la rupture au sein de l’écologie: dans ce congrès, nous avons une écologie gauchiste alors que tous les écologistes réalistes sont venus travailler avec le parti socialiste". FG