Anais Bescond, le top 5 mondial en point de mire !

Publié le 13 juin 2016 par Playeur.co @playeurco

Entretien pour le blog playeur.co avec Anais Bescond, un des fers de lance de l’équipe de France féminine de biathlon. Et si 2017 était son année ? 🙂

Anais, peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Anais Bescond, je fais du biathlon à haut niveau depuis une quinzaine d’années. Je suis sur la coupe du monde depuis 6 ans, j’ai intégré l’équipe de manière définitive l’hiver des jeux de Vancouver. Et prochainement mon objectif c’est les jeux Pyeongchang en 2018.

Tu sors d’une année complète avec notamment 3 médailles aux championnats du monde, on peut dire que c’est ta meilleure année ?

C’était effectivement une très belle année même si ça a été compliqué pour moi au niveau de l’entrainement. Je n’ai pas démarré tout de suite, j’étais pas très puissante en début de saison mais j’ai quand même réussi à monter progressivement pour finir en beauté !
Malgré tout, mes deux derniers hivers s’étaient plutôt bien passés : l’année des jeux de Sotchi j’ai finis deux fois à la 5ème place et j’ai eu une victoire en coupe de monde. L’hiver suivant j’ai eu 2 podiums en coupe de monde et les classements généraux s’améliorent chaque année donc c’est de bon augure pour la suite.

Tu as obtenu ta première médaille en individuel aux championnats du monde, une sensation particulière ?

Oui, c’était très particulier comme sensation parce qu’un podium en individuel, c’était nouveau pour moi et puis partager ça avec Marie Dorin-Habert qui est vraiment une amie proche dans le ski, c’était fantastique, ça a décuplé les émotions.

En regardant tes résultats on voit que c’est en poursuite que tu fais des performances moins abouties, c’est un format que tu apprécies moins ?

Non c’est pas que j’aime moins ce format. C’est sûrement que j’ai eu plus de difficultés à rester concentrée de bout en bout sur une course un peu plus longue en confrontation parce que l’hiver dernier sur les courses à 4 tirs j’étais plutôt pas mal. Il faudra juste que je travaille un peu plus en poursuite. Je n’ai pas spécialement de bête noire dans le biathlon, j’aime tout, tous les formats, toutes les courses et j’ai envie de gagner sur chacune d’elles.

Quel est ton programme d’entrainement jusqu’à la reprise de la nouvelle saison ?

L’entrainement a déjà repris depuis un peu plus d’un mois mais moi je suis toujours un peu embêtée avec ma blessure de fatigue au pied donc je suis obligée d’adapter mon entrainement pour me ménager un peu. J’ai donc banni la course à pied mais ça ne m’a pas empêché l’année dernière de faire des bons résultats donc je vais rester optimiste. Je vais bientôt partir au Canada pour participer à un stage de préparation avec l’équipe canadienne. Je ne ferai donc pas la préparation du mois de juin en France, mais je les rejoins en Norvège dans peu de temps.

Quels sont tes objectifs pour 2016-2017 ?

Vu que l’hiver dernier j’ai montré que j’étais capable de faire des belles choses, j’ai des objectifs élevés maintenant ! J’étais 9ème l’hiver dernier au classement général, j’aimerais donc rentrer dans les 5 premiers. Pour ça, il va falloir que j’ai des meilleures statistiques de tirs surtout pour le coucher, et puis j’aimerais continuer de monter sur des podiums régulièrement.

Si tu devais prendre une des qualités de ta coéquipière Marie Dorin, ça serait laquelle ?

Sa spontanéité. C’est quelqu’un qui est vrai et d’entier, qui dit ce qu’elle pense et ce qu’elle ressent. Ce sont des qualités vraiment appréciables quand on passe beaucoup de temps ensemble.

Si tu n’avais pas été biathlète, qu’est ce que tu aurais aimé faire ?

Peut-être cuisinière parce que j’adore manger. Je ne sais pas trop en fait, c’est pas facile mais moi biathlète ça me va très bien.

Jack’s

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