Ironman Nouvelle-Zélande Taupo : J-259

"Si tes rêves ne t'effraient pas, c'est qu'ils ne sont pas assez grands." Les déclarations de Mohamed Ali (les "punch line" comme il faut dire pour faire branché) ne manquent pas. Celle-là est peut-être ma préférée. Elle reflète une philosophie de vie que j'essaie d'adopter. D'adapter aussi. Le projet Ironman Nouvelle-Zélande en est une illustration. D'autres viendront sans doute plus tard. Parce ce sont ces rêves qui nous font avancer, ce sont eux qui nous font nous lever. C'est la lumière de ces rêves qui éclaire nos chemins et nos destins. Parfois, cette lumière vacille mais elle est toujours là. Elle n'a souvent pas besoin de grand-chose pour retrouver son éclat. 

Celle de Mohamed Ali éclaira toute une partie de la planète. Comme lorsqu'il alluma la flamme olympique lors des JO d'Atlanta, tout un symbole. Cassius Clay, devenu Mohamed Ali, ne se contenta pas du ring pour livrer ses combats. Dans une Amérique tourmentée hors de ses frontières avec la guerre du Vietnam mais également sur son propre territoire avec les problèmes de racisme et de ségrégation, ses prises de paroles furent à l'image de ses coups : percutants. L'homme s'est éteint, mais sa lumière continuera encore longtemps de briller. 

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Opération Ironman Nouvelle-Zélande Taupo 

Il y a des signes qui ne trompent pas. Se lever aux aurores pour aller s'entraîner en est un. En tout cas pour moi, adepte de la touche magique du réveil qui repousse de dix minutes l'instant où il faut s'extraire de la couette (comble du bonheur, on peut même appuyer plusieurs fois sur le bouton...). Alors réussir à se lever à 6 heures pour aller faire du vélo avant d'aller bosser, là, plus de doute, le gars est motivé ! En mode "no pain no gain" (à lire en anglais parce qu'en français, "pas de baguette, pas d'argent", ça a forcément moins de sens).

J-270
Natation : 3000 m 

1000 - 1000 éduc. (1 bras/50 ; ratt. ; retours croisés ; poings fermés ; pieds joints) - 1000 pull en negativ split

J-268
Course à pied : 1h20 de footing 

Deux mois que je n'étais pas parti faire un footing (à l'exception des 10km du Duplex). La faute à un mollet droit récalcitrant. J'y suis donc retourné, hyper prudemment. Vous allez me dire : "ouais, 1h20 c'est pas un peu trop?" Pour tout vous dire, me suis un peu paumé dans la forêt et j'ai fait un peu de rab... Le plan A prévoyait 1h. Mon option "je le sens bien par là", réserve encore parfois quelques surprises... Mais l'essentiel est ailleurs. Aucune douleur au mollet. Yeah ! 

J-267
Vélo : 100,030 km

Comme toujours quand il s'agit de partir faire du vélo, la tentation de rester bien au chaud sous la couette est très . Mais bon, je me souviens ma nouvelle maxime "le matin il y a deux types de personnes, celles qui restent sous la couette pour continuer à rêver et celles qui se lèvent pour réaliser leur rêve". Bon bah là y a plus à hésiter, debout et c'est parti. Surtout que normalement, il n'est pas censé pleuvoir et depuis 15 jours, c'est une sensation qu'on ne connaissait plus. Du brouillard mais pas de pluie. Et au final 100 bornes. Ok, j'ai un peu tourné autour de chez moi pour passer la barre.  Je sais, ça ne change rien, mais psychologiquement, ça m'amuse. Et ça, bah justement, ça change tout. 

J-263
Vélo : 106 km 

Lever ultra matinal (en tout cas pour moi) pour aller rouler avant d'aller travailler. C'est de toute façon la seule solution si je veux réussir à caser quelques séances. L'objectif est je le rappelle d'avoir 4000 km dans les papattes pour l'Ironman. Cela fait une moyenne de 400 km par mois. Pas question donc de se laisser engloutir sous la couette. Petit à petit retour de quelques sensations sur le vélo, avec même quelques tronçons sur la plaque. Toujours pas beaucoup de relief pour le moment (905 m pour cette sortie), l'idée étant de faire des bornes. Il va aussi falloir que je commence à intégrer quelques séances plus spécifiques avec du travail en fractionné et en puissance pour faire monter un peu les moyennes pour le moment très basses.

J-262
Natation : 3200 m

1600 - 1500 plaq.pull (28'50'' avec accélération progressive, negativ split) - 100 dos

Sensations très moyennes mais on fera avec...  

Course à pied : 10 km

Quelque peu agacé par les grévistes qui nous pourrissent la vie, parti comme une balle pour me défouler. En oubliant que j'avais très peu couru ces derniers temps. Forcément, explosion après 5km, mais le mollet tient, et c'est bien là l'essentiel. 

J-260
Vélo : 41 km (un peu de fractionné)

Entre deux averses, petite séance très plate avec quatre séquences de 5 minutes de puissance à appuyer fort sur les pédales. 40 bornes, aujourd'hui ça ne me parait rien, mais je me souviens quand j'étais gamin, du SIVOM. C'était chaque année, notre Tour de France à nous. 40 km justement entre Athis (mon village), Cherville, Jalons, Aulnay, Matougues, Saint-Pierre, Villers, Thibie, Pocancy et Champigneul, les villages du coin. On craignait la côte de Thibie, faux plat montant aux allures de col hors catégorie à notre échelle de gamin. Ce n'était qu'une randonnée que nous transformions en une course. Et la barrière des 2 heures était considérée comme une sorte de Graal. C'était il y a 30 ans... 

J-259
Course à pied : 1 h footing 

Pfff j'aime pas le matin. Mais quand il faut, il faut. 1h de footing au réveil en ultra endurance (autant dire que je n'allais pas vite...). 

LA MINUTE CULTURELLE 

A l'entrée de la plupart des villages traversés à travers ces Yvelines, figurent d'anciens panneaux avec le nom du village  et le département "Seine et Oise". Vous imaginez bien que cela m'a intrigué. La Seine et Oise était un département créé à l'issue de la révolution française en 1790. Ce département encerclait complètement un autre département : la Seine avec paris et sa proche banlieue. Ce n'est que le 1er janvier 1968 que la Seine et Oise disparut au profit notamment des Yvelines mais aussi de l'Essonne, des Hauts-de-Seine, du Val d'Oise, du Val de Marne et de la Seine-Saint-Denis (la Seine-et-Marne existait déjà). Et pourquoi les "Yvelines". Je laisse Wikipedia vous répondre :
"C'est le poète yvelinois Jehan Despert qui est à l'origine du nom du département, inspiré de celui, mis au pluriel, de l'ancienne forêt d'Yveline dont l'actuel massif forestier de Rambouillet est une relique. Charles de Gaulles souhaitait appeler le nouveau département « Versailles », et « Val de Seine » avait également été proposé. Mais c'est le nom suggéré par Jehan Despert qui a été adopté par l'Assemblée nationale en 1968."

Et pour être complet, Yveline provient de "aqua" qui s'est transformé au fil des siècles et des patois.