© Leiloona
Et voilà l’année est finie, comme chaque fois depuis quelques années, j’ai l’impression que le temps accélère. Que je n’ai pas vu le temps passer, et qu’on est arrivé à l’été enfin au mois de juin sans en avoir l’air. Les multitudes de projets et d’espoir depuis janvier ont oscillé entre réalisations et stagnations.
Des moments inattendus se sont ajoutés et la route a légèrement déviée. Avec quel plaisir j’ai pris ces chemins de traverse. Là face à mes valises empilées dans la pièce, mon sac de golf près de la fenêtre, je me demande quelles surprises vont m’apporter ce voyage. Comment vais-je revenir, grandit ? Apaisée ? Je ne sais pas. Quelle nouvelle période ce voyage va m’offrir ?
Si je ferme les yeux, je vois une multitude de sourires, de moments hors du temps qui font comme une farandole de bonne humeur. Je me rappelle aussi les obstacles, l’attente et la douleur de certaines pertes qui empêchent d’avancer. Les remises au point salutaires pour éviter de sombrer.
C’est bizarre cette manie de faire 2 bilans à l’année, un à la fin de l’année scolaire et un pour l’année civile. Comme si je ne me prenais pas la tête assez comme ça.
Sentiment d’être dans une bulle, une période hors du temps et pourtant charnière, à la veille du départ. C'est bientôt le moment des siestes, des rêveries sur le transat.
Cette petite pause loin de la ville sera salutaire une fois de plus, elle me fera oublier, le bruit, la peur. Je réapprendrai à savourer l’instant, les rayons du soleil, le silence. Sentir des parfums, passer des heures à lire ou à rattraper des séries tard le soir car la chaleur empêche de dormir. Renouer avec les traditions d’enfance, se gaver de fruits, de glaces sans penser à la rentrée.
J’aime cette période juste avant la pause, les derniers moments de fureur avant le calme, et une vie plus paisible pour quelques heures. Sentir les muscles se détendre, l’estomac s’apaiser. Commencer à lâcher prise une fois que les valises sont bouclées.
Allez il est temps de faire une dernière fois le tour avant de partir pour une petite pause bien méritée à la campagne. Et de savourer un luxe infini le calme.