Salut cybercopains ! Aujourd’hui pour égayer ce dimanche pluvieux, voici un petit live report rien que pour vous avec de vrais morceaux de fun et de soleil dedans !
Il y a un peu plus d’une semaine, j’ai eu la super chance d’assister à une soirée de folie à La Lune Des Pirates. Au programme, deux groupes d’extraterrestres venus d’Australie et du Portugal, un dépaysement total apportant chaleur dans le coeur, beaux déhanchés du bassin et une dose chevaline de dopamine.
NO ZU et DA CHICK se sont alliés pour contrer la grisaille et me donner la pêche et la banane. Une vraie salade de fruit sonore aux parfums funk, disco, psyché, dance, saupoudré de bizarre !
NO ZU – HEAT BEAT IS LIFESTYLE !Il est 21h lorsque 8 foufous débarquent sur la scène riquiqui de la La Lune des Pirates. Six bonhommes aux vestes iridescentes et débardeurs résilles accompagnés de deux muses étranges et sexy. Au premier regard et pour mon plus grand plaisir, j’aperçois que la scène dégueule de percussions en tout genre, batterie bien sûr, congas, bongos, caisses claires en supplément, maracas, sifflets et une collection impressionnante de cloches de toutes les tailles.
A ce moment précis, je sais que ça va déménager mais je n’imagine pas encore l’intensité du cyclone tropical qui va se se déployer dans mes oreilles.
NO ZU entame le set avec un titre vitaminé et nous embarque, petit peuple de La Lune, dans son univers barré où les « beat » sont rois, la trompette déchainée, le saxo furieux et les dialogues entre Nicolaas et ses dames, marrants.
Voir NO ZU, c’est comme voir un carnaval de l’étrange. Un mélange de genre et de sonorités qui se marient incroyablement bien, associé à une esthétique eighties / nineties qui m’a immédiatement fait penser aux SugarCubes et à la série TV Sauvés Par le Gong (Saved By The Bell).
Au fil des chansons, j’ai pu identifier un champ lexical « NO ZU » où les mots-clés sont « beat », « heat », « bodies », « muscles », « sweat », « spirit », « style » mais également un ensemble de syllabes primitives qui restent en tête, telles que « Fa Foma Fi » ou « Ui Yi Uia ». Leur devise : « Heat Beat is Lifestyle » ! Il est donc question de s’amuser et de profiter des réjouissances de la vie.Tout au long du concert, le groupe n’a pas ménagé ses efforts pour nous faire danser et rigoler. Nicolaas Oogjes, un des leaders du groupe, crâne rasé et petite houpette dans le cou s’est déhanché comme un fou alternant, chant déformé, sifflet, trompette, synthés et percussions. Quant aux filles, Daphne et Becky, elles ont su imposer une bizarrerie captivante au travers de chorégraphies lascives et d’un chant à la fois candide et coquin. Après plusieurs bains de foule, le concert s’est achevé par une « queue leu leu » festive où les 8 NO ZU se sont mélangés au petit peuple de La Lune ! Juste génial !
NO ZU a fait un long chemin depuis Melbourne pour nous ravir avec leurs rythmes jouissifs, leur énergie communicative et leur grain de folie inspirant. Merci à la petite famille de musiciens et longue vie à NO ZU ! J’ai le préssentiment qu’ils iront loin… L’avenir nous le dira !
Je remercie chaleureusement le programmateur de La Lune des Pirates pour avoir dégoté ces zozos foutraques et leur fantastique musique. Depuis ce fameux jeudi soir, les chansons de NO ZU m’accompagnent partout et surtout à la salle de sport où je fais de fabuleux progrès sur le vélo elliptique grâce à eux !
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DA CHICK – DO THA CLAP !
Teresa de Sousa la jolie lisboète débarque, ultra mignonne dans sa robe de mamie portugaise, accompagnée de ses BoyZ, un DJ et un danseur/chanteur incroyable.
Dès les premières notes le ton est donné : on va danser les amis ! Une vague de funk se déverse alors sur le public qui ne tarde pas à bouger son popotin ! Entre Teresa et ses bonhommes le dialogue s’établit : regards complices, chorégraphie en rythme, bonne humeur communicative ! On est bien tintin ! On est bien !
Au fil des titres, le duo Teresa et son danseur occupe l’espace et crée de petites scénettes rigolotes. Elle est plutôt badass la louloute et mixe sa funk au phrasé hip hop avec dextérité. Quant au danseur qui accompagne la miss, il est juste hallucinant ! Mais n’oublions pas le flegme du DJ à la voix grave qui, de temps à autre, nous démontre combien il maitrise la langue de Molière. La soirée se termine par un selfie géant où tout le monde a la banane ! Quelle soirée !
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Crédit Photo : Will Dum