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La vie est facile, ne t’inquiète pas d’Agnès Martin-Lugand

Par Artemissia Gold @SongeD1NuitDete

:star: La vie est facile, ne t’inquiète pas d’Agnès Martin-Lugand

La vie est facile ne t'inquiète pas Agnès Martin- lugandBroché: 256 pages
Editeur : Pocket
Date de parution : 2 juin 2016
Collection : Pocket
Langue : Français
ISBN-10: 2266261584
ISBN-13: 978-2266261586
Prix éditeur : 6€60
Disponible sur liseuse : oui

Résumé:

Rentrée d’Irlande, Diane est bien décidée à reconstruire sa vie à Paris. Avec l’aide de son ami Félix, elle s’est lancée à corps perdu dans la reprise en main de son café littéraire. C’est là, aux  » Gens heureux lisent et boivent du café « , son havre de paix, qu’elle rencontre Olivier. Il est gentil, attentionné, et, surtout, il comprend son refus d’être mère à nouveau. Car elle ne peut se remettre de la perte de sa fille.
Bientôt, un événement inattendu va venir bouleverser les certitudes de Diane quant à ses choix, pour lesquels elle a tant bataillé.
Aura-t-elle le courage d’accepter un autre chemin ?

Mon avis: 

Intriguée par le titre, j’avais acheté les Gens heureux lisent et boivent du café sans connaître l’auteur qui faisait déjà beaucoup parler d’elle et sans avoir lu les critiques sur ce petit roman au titre très optimiste et qui parle forcément à pas mal de lecteurs.

Dès les premières pages, on se rendait compte que l’intrigue était nettement moins joyeuse que ne le laissait présager ce titre. Diane, une trentenaire qui peine à se considérer comme une adulte, perd tragiquement son mari et sa fille dans un accident de voiture. Prise en charge par son mari pendant des années et rabaissée par ses parents, Diane, privée de ses repères, tombe dans une dépression qui la fait négliger sa librairie qu’elle se sent incapable de gérer malgré l’aide de son meilleur ami Félix. C’est en Irlande qu’elle va réapprendre à vivre grâce à Abby et Jack un couple de retraités, Judith leur truculente fille adoptive et surtout Edward, l’Irlandais bourru, mais qui ne la laissera pas indifférente. Grâce à eux, Diane parviendra à faire le deuil de son mari et à repartir pour Paris pour s’occuper des « Gens heureux lisent et boivent du café », son café-librairie. 

La vie est facile, ne t’inquiète pas commence un an après le retour de Diane. Tout va bien pour elle: sa librairie fonctionne, Félix, le meilleur ami homosexuel  est toujours aussi déjanté et serviable, et en plus arrive dans sa vie Olivier. L’homme parfait, gentil, prévenant, compréhensif. Il comprend les blessures de Diane et surtout celle qui lui reste à guérir. Car si la jeune femme a fait le deuil de son mari, elle n’a pas fait celui de sa petite fille décédée. Mais Diane a mûri dans ce second tome et ne se laisse plus abattre. Pleine d’optimisme, elle n’a plus peur de l’avenir… Jusqu’à ce qu’Edward, en déplacement à Paris, ne vienne tout bouleverser…

Ce qu’il y a de paradoxal avec ces deux lectures, c’est que je me suis encore une fois laissée porter par l’histoire de Diane tout en pestant contre des « défauts » d’écriture que j’ai une fois de plus retrouvés dans ce tome et qui m’ont cette fois bien plus agacée. 

Pas de méprise: La vie est facile, ne t’inquiète pas est roman sympathique, agréable à lire. Il n’y a pas de grands retournements de situation, ni de surprises, mais on suit les déboires, les interrogations, les doutes de Diane avec plaisir. Dans cette suite, le thème du deuil est toujours présent et le roman pose des questions intéressantes sur le traumatisme qu’engendre la perte d’un enfant. Diane, plus mature, m’a semblé moins exaspérante que dans le premier tome. Le personnage a évolué et c’est heureux. Sa relation avec Edward ressemble moins à celle de deux ados qui ne savent pas ce qu’ils veulent et se chamaillent en permanence.

Autre point positif: les personnages secondaires. Moins clichés, moins dans les extrêmes et donc plus réalistes. Edward, le bourru misanthrope est beaucoup plus nuancé dans ce tome, Judith moins excentrique…

A côté de cela, il reste des éléments stylistiques qui ont, non pas gâché ma lecture, mais plutôt affecté sa fluidité. Tout d’abord, les répétitions de scènes. Je ne sais combien de cigarettes et de cafés ont été grillées et bus  en 256 pages, mais le nombre doit être conséquent !  Autre point négatif: les dialogues qui ne sont vraiment pas le point fort de l’auteur. Soit ils se terminent en queue de poisson et laissent le lecteur sur leur faim, soit ils n’apportent rien de particulier à l’intrigue. Je pense par exemple au tête à tête explicatif tant attendu entre Diane et Edward  qui se résume à quelques répliques vides où l’une s’excuse et l’autre passe l’éponge en à peine une page ( Diane avait quitté l’Irlande sans dire au revoir à personne dans le premier tome après avoir quitté brutalement Edward).

Hormis ces points, La vie est facile, ne t’inquiète pas est un bon moment de lecture qui se termine bien (trop peut-être). Une lecture sympathique sans prise de tête.

Bon

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:star: La vie est facile, ne t’inquiète pas d’Agnès Martin-Lugand

La vie est facile ne t'inquiète pas Agnès Martin- lugandBroché: 256 pages
Editeur : Pocket
Date de parution : 2 juin 2016
Collection : Pocket
Langue : Français
ISBN-10: 2266261584
ISBN-13: 978-2266261586
Prix éditeur : 6€60
Disponible sur liseuse : oui

Résumé:

Rentrée d’Irlande, Diane est bien décidée à reconstruire sa vie à Paris. Avec l’aide de son ami Félix, elle s’est lancée à corps perdu dans la reprise en main de son café littéraire. C’est là, aux  » Gens heureux lisent et boivent du café « , son havre de paix, qu’elle rencontre Olivier. Il est gentil, attentionné, et, surtout, il comprend son refus d’être mère à nouveau. Car elle ne peut se remettre de la perte de sa fille.
Bientôt, un événement inattendu va venir bouleverser les certitudes de Diane quant à ses choix, pour lesquels elle a tant bataillé.
Aura-t-elle le courage d’accepter un autre chemin ?

Mon avis: 

Intriguée par le titre, j’avais acheté les Gens heureux lisent et boivent du café sans connaître l’auteur qui faisait déjà beaucoup parler d’elle et sans avoir lu les critiques sur ce petit roman au titre très optimiste et qui parle forcément à pas mal de lecteurs.

Dès les premières pages, on se rendait compte que l’intrigue était nettement moins joyeuse que ne le laissait présager ce titre. Diane, une trentenaire qui peine à se considérer comme une adulte, perd tragiquement son mari et sa fille dans un accident de voiture. Prise en charge par son mari pendant des années et rabaissée par ses parents, Diane, privée de ses repères, tombe dans une dépression qui la fait négliger sa librairie qu’elle se sent incapable de gérer malgré l’aide de son meilleur ami Félix. C’est en Irlande qu’elle va réapprendre à vivre grâce à Abby et Jack un couple de retraités, Judith leur truculente fille adoptive et surtout Edward, l’Irlandais bourru, mais qui ne la laissera pas indifférente. Grâce à eux, Diane parviendra à faire le deuil de son mari et à repartir pour Paris pour s’occuper des « Gens heureux lisent et boivent du café », son café-librairie. 

La vie est facile, ne t’inquiète pas commence un an après le retour de Diane. Tout va bien pour elle: sa librairie fonctionne, Félix, le meilleur ami homosexuel  est toujours aussi déjanté et serviable, et en plus arrive dans sa vie Olivier. L’homme parfait, gentil, prévenant, compréhensif. Il comprend les blessures de Diane et surtout celle qui lui reste à guérir. Car si la jeune femme a fait le deuil de son mari, elle n’a pas fait celui de sa petite fille décédée. Mais Diane a mûri dans ce second tome et ne se laisse plus abattre. Pleine d’optimisme, elle n’a plus peur de l’avenir… Jusqu’à ce qu’Edward, en déplacement à Paris, ne vienne tout bouleverser…

Ce qu’il y a de paradoxal avec ces deux lectures, c’est que je me suis encore une fois laissée porter par l’histoire de Diane tout en pestant contre des « défauts » d’écriture que j’ai une fois de plus retrouvés dans ce tome et qui m’ont cette fois bien plus agacée. 

Pas de méprise: La vie est facile, ne t’inquiète pas est roman sympathique, agréable à lire. Il n’y a pas de grands retournements de situation, ni de surprises, mais on suit les déboires, les interrogations, les doutes de Diane avec plaisir. Dans cette suite, le thème du deuil est toujours présent et le roman pose des questions intéressantes sur le traumatisme qu’engendre la perte d’un enfant. Diane, plus mature, m’a semblé moins exaspérante que dans le premier tome. Le personnage a évolué et c’est heureux. Sa relation avec Edward ressemble moins à celle de deux ados qui ne savent pas ce qu’ils veulent et se chamaillent en permanence.

Autre point positif: les personnages secondaires. Moins clichés, moins dans les extrêmes et donc plus réalistes. Edward, le bourru misanthrope est beaucoup plus nuancé dans ce tome, Judith moins excentrique…

A côté de cela, il reste des éléments stylistiques qui ont, non pas gâché ma lecture, mais plutôt affecté sa fluidité. Tout d’abord, les répétitions de scènes. Je ne sais combien de cigarettes et de cafés ont été grillées et bus  en 256 pages, mais le nombre doit être conséquent !  Autre point négatif: les dialogues qui ne sont vraiment pas le point fort de l’auteur. Soit ils se terminent en queue de poisson et laissent le lecteur sur leur faim, soit ils n’apportent rien de particulier à l’intrigue. Je pense par exemple au tête à tête explicatif tant attendu entre Diane et Edward  qui se résume à quelques répliques vides où l’une s’excuse et l’autre passe l’éponge en à peine une page ( Diane avait quitté l’Irlande sans dire au revoir à personne dans le premier tome après avoir quitté brutalement Edward).


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