Les navets de la semaine - 12.06.2016

POTABLES

A LA POURSUITE DE DEMAIN - 2015 - Brad Bird - USA - avec Brittany Robertson, Raffey Cassidy, Hugh Laurie, George Clooney

RESUME : Un petit garçon ingénieux a inventé un super propulseur dorsal... qui ne marche pas très bien. Il veut cependant le présenter à la grande foire des inventions, mais se fait rejeter. Il est remarqué par une petite fille, Athéna. Des années plus tard, Casey Newton, une adolescente férue de sciences, fait la connaissance de la même Athéna, qui est en fait un robot et l'entraîne dans une aventure périlleuse, pour découvrir un lieu mystérieux situé entre le temps et l’espace...

MON AVIS : Je me suis fait avoir par la promo qui mettait George en avant. Or il n'apparaît finalement assez peu, et surtout sur la fin. C'est avant tout un film pour les gosses, avec plein d'aventures, incluant certains petits épisodes plutôt drôles et originaux. Mais noyés dans une assez grosse guimauve de science-fiction un peu kitsch, genre parc d'attraction, destinée aux collégiens. En plus, je n'ai même pas tout compris. 

PHOENIX - 2014 - Christian Petzold - Allemagne - avec Nina Hoss, Ronald Zehrfeld, Nina Kuzendorf

RESUME : 1945. L'Allemagne panse ses plaies, essaie de revivre. Nina, juive, sort d'un camp de concentration, totalement défigurée. Son amie Leni la recueille, l'aide et l'assiste au cours de la reconstruction chirurgicale de son visage puis de sa convalescence. Nelly n'a qu'une seule idée en tête : retrouver son mari... 

MON AVIS : Si l'histoire reste très touchante et fort bien interprétée, le film demeure quelque peu banal. Parce que, finalement, cette intrigue a été racontée mille fois, sous diverses formes. C'est un peu "la vengeance au deux visages", le thème quasiment universel de la femme défigurée, qui se fait faire un nouveau visage et se confronte à son ex entourage pour se venger ou pour comprendre ce qu'on pensait réellement d'elle. Pas de suspense, on sait dès le début que ça finira en eau de boudin. ET tout ça n'est pas fort crédible : incohérences et invraisemblances. C'est lent, fort classique, aucune démarche artistique. Mais outre le fait que j'ai toujours beaucoup aimé Nina Hoss (espionne allemande dans Homeland, entre autres...), j'avoue que ce type d'histoire me bouleverse toujours. Sûrement freudien. Ca reste regardable.

DAUBES

FAUTE DE PREUVE - 1992 - Simon Moore - UK, USA - avec Liam Neeson, Laura San Giacomo, Kenneth Cranham

RESUME : Années 60. Liam est un ancien policier, devenu détective privé. Il s'est spécialisé dans les affaires de moeurs, et organise même des fausses scènes d'adultère (c'est sa propre femme qui joue les séductrices pour piéger ces messieurs) pour que les dames obtiennent le divorce et l'argent qui va avec. Mais un jour, alors qu'il arrive avec son appareil photo... il trouve sa femme et son "amant" assassinés. Celui-ci était un peintre reconnu et son pouce a été coupé : il s'en servait pour authentifier sa signature sur les tableaux.  

MON AVIS : Ce film est assez typique des années 90, dont il est l'un des précurseurs, qui donneront toute cette série de thrillers vaguement érotiques (ici, ça se limite à une jeune donzelle machiavélique et peu farouche, mais pas vraiment de scènes hot), comme Basinc Instinct, Sliver ou encore Sang chaud pour meutre de sang froid... On découvrait le "thriller", ces histoires à suspense, avec des machinations diaboliques, des femmes fatales comme Hollywood les aimait dans les années 40/50, le sexe en plus, et des hommes plus ou moins manipulés... Mais ce Faute de preuves, qui connut pourtant un grand succès à l'époque, a vraiment mal vieilli. Tout est aujourd'hui prévisible et caricatural. J'ai pas mal baillé...