« Ils m’ont dit que je ne pourrais pas y arriver. Mais j’ai réussi. » (source)
Imaginons avec une certaine jubilation la même scène en France, après quelques adaptations. Une jeune sans papiers, au hasard syrienne ou d’Afrique du Nord par exemple (de confession musulmane, ça va de soi) passe le Bac et le réussit avec mention très bien. Elle fait donc un beau discours pour dire tout le bien qu’elle pense de son pays d’accueil, en lançant au passage quelques tacles bien sentis à Marine Le Pen et consorts. C’est exactement ce qui est arrivé aux States à Larissa Martinez. Voilà qui ne manque pas de piment (hé, hé…) et m’a fait très plaisir, moi qui ne manque jamais une occasion de me moquer de la bêtise crasse des bas du front, ici comme là-bas.
« Je suis un des onze millions de sans-papiers qui vivent dans l’ombre aux États-Unis »
Pour démonter le discours xénophobe entendu lors de la primaire républicaine, l’étudiante a exposé son propre parcours en guise d’argumentaire.
« L’Amérique peut retrouver sa grandeur sans qu’on construise un mur à cause de la haine et des préjugés. »
Pareil pour la France, et tous les pays du monde dans lesquels certains discours identitaires et nationalistes ont un peu trop la dragée haute. Tout mon mépris en passant aux Le Pen et Sarkozy pour l’ensemble de leurs basses œuvres…