Je suis donc venue à la remise des Prix Polar SNCF avec les meilleurs intentions du monde. Je dois dire que les paroles de Christophe Fanichet, Directeur de la Communication de la SNCF ont été très chaleureuses. Je me suis sentie accueillie dans la famille du Polar réunie ce soir et je promets de lire davantage ce genre.
J'ai un an pour m'améliorer et devenir "normale" puisque j'ai appris que sur deux romans vendus la moitié sont des polars. C'est de loin le type d'ouvrages le plus lu en France avec 18 millions d'exemplaires vendus dont les trois quarts en format Poche. C'est ce format que plébiscite la SNCF pour des raisons financières mais aussi de praticité.
On lit beaucoup dans le train. Dès qu'un trajet excède une heure 3 personnes sur quatre sont prêtes à ouvrir un livre. Et la SNCF facilite les choses en distribuant des polars à longueur d'année.
La remise des récompenses alternait de très courts films résumant l'opération ou présentant les lauréats en compétition, si bien que nous avions assez vite une représentation du style propre à chaque auteur.
Catégorie RomanPlus de 1900 romans ont été publiés dans cette catégorie. Le jury en a sélectionné 5 et le gagnant est Terminus Belz d’Emmanuel Grand (Points).
Un roman à l’image de l’île sur laquelle il se déroule : dur, tourmenté mais déployant des trésors d’humanité. Un polar bien ficelé mais avec cette touche de fantastique qui nous fait douter et voyager un peu plus loin que prévu… D'ailleurs il est conseillé de préparer ses vacances en lisant les polars écrits par les auteurs d'un pays où l'on compte voyager.
Catégorie Court Métrage
Le jeune réalisateur s'est dit très motivé pour participer à la prochaine édition du Polar SNCF avec le second film dont il vient d'achever le tournage.
C’est Mr Invisible de Greg Ash (Big Bright Lights /Tin Monkey) qui a été récompensé. Sans doute pour son suspense, teinté d’émotion, mais également un humour caractéristique de l'esprit d’Outre-Manche : Un vieil homme est invisible aux yeux du monde qui l’entoure, jusqu’à ce qu’un coup d’éclat nous révèle sa véritable identité