Séjour de deux semaines en Guadeloupe

Par Unamourdelutins

Ce voyage a été réalisé en mars 2012 mais ayant été vu 13.000 fois depuis que je l’ai écrit sur VoyageForum, je pense qu’il pourrait intéresser plus largement ceux qui ont en projet de se rendre en Guadeloupe prochainement. 

J1 – Samedi 10 mars

Vol (prix : 764 euros suite promo)
Arrivée à l’aéroport Paris Orly 3h avant le départ prévu à 11h15.
Enregistrement et passage du contrôle sans encombre.
Enfin vient le moment d’embarquer. On passe au tout début car nous sommes au 9A et 9B et on peux prendre quelques magazines gratuits dans le tunnel qui mène à l’avion.
Les sièges sont assez serrés, ça promet d’être long (durée 7h55)…
Décollage, repas et bonne surprise, beau plateau, copieux et bon.
Pour occuper les 6h restantes, 3 films récents « Hollywoo », « Un jour mon père viendra » et « Intouchable ».
Arrivée à Point-à-Pitre, 14h50 heure locale (19h50 en France)
On appelle la navette Pro-Rent pour venir nous chercher puis on récupère la voiture de location dans leurs locaux, zone de Jarry à 10 mn de l’aéroport.

Voiture (prix : 327 euros)
On a une C1 (minus), on a 3 valises imposantes (chaussures de rando, palmes-masques-tubas, serviettes plages.. ça prend de la place et faut prévoir en plus pour les souvenirs du retour !) et déjà ça bloque, il n’y en a qu’une qui rentre dans le mini-coffre, les autres tiendront sur les sièges arrières…
On fait le tour, on nous avait dit de bien tout noter (rayures, bosses) et on a bien fait car certains trucs on été oubliés. Les rayures superficielles ne sont pas comptées.
C’est parti… direction Trois-Rivières. Pas trop de souci pour retrouver notre route, ya pas 50 chemins de toute façon !
L’état de la route est plutôt bon.

Gîte (prix : 270 euros)
Aux derniers mètres avant d’arriver au gîte Bel’Ziguane à Trois-Rivières, frayeur car une méga pente se dresse devant nous.. La voiture n’ayant pas trop de chevaux, on fait le tour par un côté moins pentu (merci les gars de la ville pour le raccourci), on ne sait jamais…
Le proprio nous accueille chaleureusement, notre studio au RDC de leur maison est petit (chambre et salle de bain/wc) mais très propre et la piscine est à 2 mètres avec vue sur les Saintes…
Comme on est samedi soir, petit tour à l’épicerie pour faire le plein pour le week-end.
Plongeon dans la piscine, un ti-punch, on est au paradis… ou presque, le temps est gris, lourd mais gris…

J2 – Dimanche 11 mars

Cascade Paradise
Direction Capesterre-Belle-Eau pour aller faire une cascade dont on dit que le décor ressemble à une pub pour le gel douche Tahiti (dixit le Routard) !
La route serpente, monte, descend, ça avait l’air tout proche sur la carte routière et finalement, pour une première approche de la Guadeloupe, c’est chaud !
On trouve avec difficulté le petit parking pour la cascade (non indiqué) et on descend par de grands escaliers assez raides (le retour s’annonce dur !). En fait, il est situé en contre-bas du grand parking pour les chutes du Carbet.
En 30mn et à travers la forêt tropicale, jolie cascade avec une eau verte transparente et des lianes et feuilles au dessus, ça claque !!
Petit incident (déjà) sur les rochers, ça glisse, on l’apprend à nos dépens.

Chutes du Carbet (prix : 3,60 euros)
Nous ne pensions pas être si proche des chutes du Carbet, alors pendant qu’on est là, on y va. L’entrée est payante, 1,80 euros par personne pour monter.
Il y a 3 chutes. La 2e est la plus proche et la plus accessible, en 20 minutes c’est fait. La chute est assez loin, un arbre gêne pour les photos.
On décide d’aller voir les 1ères chutes, à 1h45 de là… On comprend sur le chemin la signification du « D » à côté du nom du circuit et dont nous n’avons pas prêté attention… « Difficile »… oui on s’en rends compte, surtout qu’il se met à pleuvoir. Il faut parfois escalader, grimper à l’aide d’une corde, la pluie n’arrange rien, ça glisse… Nous ne ferons pas les derniers mètres tant c’est raide mais on voit la chute quand même. Un peu déçus mais bon, c’est que notre 1er jour alors on se la joue cool..
La 3e chute était fermé pour cause d’éboulement.

Chute du Carbet

Plage de Grande Anse à Trois-Rivières
Il fait un peu frais mais on va sur cette plage au sable noir volcanique. Il y a pas mal de vagues, ça tanguent !
L’arrière est un peu sale : papiers et poules qui trainent.

J3 – Lundi 12 mars

Basse-Terre
On devait partir à la Souffrière mais il fait gris (où est le grand soleil de la Guadeloupe ??) alors on part au marché de Basse-Terre.
Ca change de Trois-Rivières ! C’est la préfecture alors il y a du monde et de la circulation. Comme on arrive le matin, on a de la place pour se garer le long de la mer.
Le marché est plutôt joli mais petit, il aurait fallu venir le week-end, tant pis…
On repart avec une noix de coco (sans goût), une corossole (visqueux, bof), une papaye (bof aussi) et un ananas (très bon !).
On a du mal à penser qu’il s’agit de la préfecture de l’île… c’est assez sale, les bâtiments en mauvais état.

Distillerie Bologne (prix : 11,60 euros)
En direction de Baillif, la distillerie est en face du stade de foot, elle domine.
On fait la visite guidée, guide sympa, puis le tour de la propriété : historique, ingrédients, élaboration… Champ de cannes, eau de la source, cuves, embouteillage…
1h30 de visite + dégustation à la fin de toutes sortes de rhum : blanc, vieux, arrangé, punch, planteur… Mon préféré : le punch au maracudja (fruits de la passion). Petit tour à la boutique (on nous a dit que c’était le meilleur rhum de la Basse-Terre !!) où on fait le plein (pour nous et la famille !).

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Après cette visite on cherche un coin pour déjeuner. On s’arrête au départ de la rando « la rivière rouge » mais on s’en va car c’est littéralement une décharge à ciel ouvert, il y a pourtant plein de carbets où il devait être agréable de déjeuner en famille, là, ça craint. On a même pas trouvé le départ de la rando. Quel dommage (et malheureusement ce souci n’est pas isolé)… Du coup, on part pour tenter « le saut de matouba » mais des randonneurs reviennent et nous disent qu’il y a des planches cassées de partout et que c’est sale du coup, on repart ailleurs. A zapper complètement.

J4 – Mardi 13 mars

Les Saintes (prix : 36 euros + 2 euros + 8 euros)
Le proprio du gîte nous a acheté les places à l’avance avec sa carte résident, les + : moins cher et billet en poche.
Le bateau part à 9h. On laisse la voiture au parking payant (2 euros pour la journée).
15 minutes de traversée, ça bouge pas de trop.
A l’arrivée, pas de scooter ou de vélo, nos pieds suffiront.
Bien prendre la carte des Saintes à Trois-Rivières (à l’achat des billets) car une fois là-bas, la carte est payante. Comme nous avions déjà les billets, nous n’avions pas de carte et c’est pas facile de s’y retrouver ensuite !
On grimpe au Fort Napoléon direct car il n’est ouvert que le matin.
Entrée payante (prix : 8 euros) puis on suit la visite guidée de l’expo intérieure.
Jolies vues, panorama sur la baie, réputée être l’une des plus belles du monde.
Puis peu avant midi, on se dirige vers la plage la plus proche, la plage de Pompierre.
Une odeur s’élève.. des algues ont envahi les 3/4 de la plage… dommage car elle est plutôt jolie.
D’autres plages sont à découvrir : direction la plage de l’Anse Rogrigue. Sur le passage, la plage de grande anse, interdite car trop de courant. L’Anse Rogrigue est toute mignonne mais assez petite et il y a beaucoup de cailloux dans l’eau alors que le sable est blanc.
Et c’est déjà l’heure de repartir, la journée est passée trop vite ! On a pas eu le temps de faire grand chose, on aurait dû prendre le scooter…
Il parait qu’il fallait aller au Pain de Sucre pour aller faire du snorkeling, on a loupé ça, dommage. 

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J5 – Mercredi 14 mars

Trace du bassin bleu
Plateau du palmiste à Gourbeyre (il faut y arriver !). Rando boueuse (il a plu la nuit car c’est en hauteur) mais jolie parmi la forêt et très rapide ! Pour accéder au bassin bleu, 1h à tout casser pour l’aller-retour. Il est possible d’aller à la cascade de la parabole mais il faut remonter la rivière dans son lit et la chute du 1er jour est toujours dans les esprits..

Maison de la banane (prix : 16 euros)
A Trois-Rivières. Expo sur la banane, maison du planteur : on apprend par exemple que la banane est un fruit que l’on trouve toute l’année et que le bananier est une herbe et non pas un arbre. Visite libre dans le jardin botanique, du coup, pas d’explication sur les espèces, c’est dommage. C’est cher, pas de visite guidée, mouais…

Distillerie Longueteau
A Capesterre : gratuit mais rien à voir… Le routard lui donne 3* bon je sais pas pourquoi.. on a pas dû y aller au bon moment.

J6 – Jeudi 15 mars

Vieux-Fort
Arrêt dans la matinée dans ce joli petit village de pêche : son fort, son phare, son port.

Puis déjeuner chez des locaux à St-Claude (c’est mi-carême alors c’est férié !) au menu : chique-taille de morue (aïl, morue, tomates, oignons, piment), crudités, bébélé (tripes, queues de cochon, arbre fruit à pain..), colombo de cabri, flan au coco et abricot-pays au sirop. Autant dire qu’on en pouvait plus !

On sort de table trop tard donc pas possible de faire la rando « le tour de Houelmont » à Gourbeyre.

A la place, promenade sur la marina puis la plage de Rivière-Sens à Gourbeyre, on assiste à un magnifique coucher de soleil.


Le soir, repas poulet/ouassous préparé par la proprio. J’adhère pas trop aux ouassous.. ce sont des grosses crevettes, c’est bon mais sans plus.

J7 – Vendredi 16 mars

Souffrière à St-Claude
Il fait gris mais tant pis, ce soir, on part de Trois-Rivières alors c’est aujourd’hui ou jamais…
Ca grimpe, ça grimpe pour arriver au parking des Bains Jaunes (avec une source chaude), il y a un peu de monde mais on se gare sans souci (attention aux bas-côtés, les bas de caisse des voitures de loc n’aiment pas bien).
C’est parti, on suit la rando « le pas du roy », rando « D », difficile aïe… Jusqu’au parking de la savane à mulets, ça va, puis ça se complique. Le brouillard est dense, on ne voit pas grand chose, il se met à pleuvoir au milieu du parcours, la galère… Il faut grimper sur des rochers glissants et la dernière partie du parcours, c’est carrément de l’escalade.
Au bout de 2h, nous sommes en haut mais quel dommage, on ne voit rien !!!
La descente est un peu compliquée car la pluie rend les rochers encore plus glissants que d’habitude. Mais bon, c’est plus facile quand même !

On quitte notre gîte à Trois-Rivières pour Pointe-Noire après un repas bokit acheté à Basse-Terre. Pas cher et méga copieux !


Caféière Vanibel
(prix : 12 euros)

Sur le chemin qui mène à Pointe-Noire, on s’arrête à Vanibel plutôt qu’à la Grivelière. Le routard et les locaux nous ont dit que la route était très étroite… Au vu de celles que nous avons déjà empruntés, on ne s’y risque pas (oui on aime définitivement pas les risques et surtout quand il s’agit de la voiture de loc !).
On fait la visite de 15h30 avec Joël (l’autre visite de la journée est à 14h30).
Cette exploitation de café, vanille et banane est familiale. Le guide explique très bien (mention spéciale d’ailleurs), prend le temps de nous exposer son travail, de nous tester sur nos connaissances, vraiment, ce fut un plaisir !

 


Kaz la Traversée à Pointe-Noire
(prix 39,50 euros)

Village éco-gîtes situé derrière la maison du cacao.
C’est comme au camping mais au lieu de tentes, ce sont des cases en bois. Il y a juste une chambre avec moustiquaire, une terrasse avec table et chaises puis un kit cuisine avec poêles, casseroles, plaques gaz et glaciaire. C’est très bien pour se faire à manger quand on a un petit budget. Un bâtiment central regroupe les toilettes, les lavabos et douches, les éviers et frigos (un étage nous est attribué). Tout est en bois, ça pourrait être vraiment top mais ça ne vieilli pas super bien. Le ponton qui mène à la plage est un peu abîmé mais avoir la plage pour nous tout seul, c’est appréciable !
La case n’est pas super clean mais le charme opère grâce à la déco tout bois, les couleurs créoles, c’est assez typique.

J8 – Samedi 17 mars

Le saut d’Acomat
A Pointe-Noire, le saut d’Acomat n’est pas facile à trouver !! Il faut prendre la bonne route (et je ne m’en souviens plus !) et ce n’est pas si simple (surtout quand les locaux nous envoie sur des routes improbables…). Une fois sur le petit parking, le chemin est au pied du panneau indiquant qu’il est interdit de sauter du haut de la cascade. La descente est un peu chaotique et la traversée de la rivière aussi mais une fois au pied du bassin (accès en 30 minutes), la jolie cascade et ce bleu incroyable vaut bien la peine !
L’eau est fraîche mais quel bonheur !

Plage de Grande Anse à Deshaies
Jolie plage, pas trop de vagues mais le fond plonge vite.
On va déjeuner au lolo « Arc en Ciel » où nos assiettes nous ravissent « poisson vivaneau » pour l’un, assiette créole (boudin créole, chatou : à tomber, lambis, riz safrané) pour l’autre, miam, on s’est régalés pour 20 euros à 2 avec les boissons (8 euros le menu : entrée, plat, dessert) !

La route de la Traversée
Maison de la forêt, expo sympa et sentier d’interprétation facile, d’une durée de 20 minutes, immersion dans la forêt tropicale.

La cascade aux écrevisses
Sentier accessible à tous, très rapide mais très touristique ! Mouais, ya mieux, c’est qu’on est devenu exigeant !

Arrivée à Anse-Bertrand. Mauvais pioche pour le gîte… C’est une arnaque, au lieu du bungalow prévu et soit disant inondé, on nous propose un grand appartement au dessus de la proprio mais sale… Nous n’y resterons que 2 nuits (que nous ne paierons pas), le temps de trouver autre chose.

J9 – Dimanche 18 mars

Pointe de la Grande Vigie à Anse-Bertrand
Un paysage de Bretagne nous a t-on dit… Effectivement, des falaises au petit matin, c’est vivifiant !

Nous rejoignons des amis à St-François, à la pointe des châteaux car ils vont nous emmener visiter un gîte tenus par des amis à eux.
Il est parfait, nous nous y installerons dès le lendemain matin !

Plage de Sainte-Anne
Puis direction Sainte-Anne pour retrouver des amis locaux qui nous attendent avec la table, les chaises, les marmites et le ti-punch sur la plage publique. Ce petit pique-nique local était au top ! Au menu : jus de goyave frais, chique-taille de morue, dorade grillée et dorade en sauce, oeufs de poissons (bof), plat de viande et riz brun, gateau au chocolat et sorbet coco !
Une baignade dans de l’eau cristalline ensuite… Parfaite pour les familles car on a pied assez loin.
C’est déjà l’heure de remonter à Anse-Bertrand (trop loin de tout…)

J10 – Lundi 19 mars

On va voir la plage de la Chapelle à Anse-Bertrand, elle est comme sur les cartes postales, avec des cocotiers, des carbets et du sable blanc…

Nous partons ensuite pour la plage du Souffleur à Port-Louis et encore waou !! Petite séance baignade mais surtout snorkeling. Il y a un endroit avec énormément de poissons et d’oursins.

Cliquer pour visualiser le diaporama.

Ensuite, direction la Porte d’Enfer que nous avons loupé la veille.
Le parking est au niveau du resto chez Coco. La balade est sympa, la couleur de l’eau magnifique malgré les algues. Un sentier rocailleux mène au trou de mam coco.
Il n’est pas indiqué et il faut le deviner car on ne le voit pas super bien. On aperçoit malgré tout le trou béant creusé dans les rochers.

RDV à St-François pour la prise du gîte, (prix : 250 euros pour 5 nuits) c’est un Clévances, 1 clé, avec une piscine commune avec l’autre gîte (pas de vis à vis depuis la terrasse).

Pointe des châteaux
Il est un peu tard mais il y a beaucoup de monde. Nous montons jusqu’à la vue panoramique par un petit chemin qui monte parmi les roches. C’est plutôt facile et il faut compter 20 minutes pour accéder au point de vue (La Désirade, Petite-Terre et Marie-Galante).

J11 – Mardi 20 mars

Excursion à Petite Terre (prix : 150 euros avec réduction guide Ekonomiz au lieu de 160)
Départ à 8h15 de la marina de Saint-François (être là 15 mn avant). On pose les tongs dans le panier et on monte à bord du catamaran Tip Top Two de 22 mètres. Jus et café offert. En route pour 1h15 de navigation. Moi qui avait opté pour un cata car j’avais le rêve de naviguer à voiles… raté, le moteur est bien présent, et à priori nécessaire pour atteindre Petite-Terre en un temps « correct ».
Sur le point d’arriver, des dauphins nous accompagnent, c’est magique, il y en a plein !
Arrivée à Petite-Terre, un bateau nous emmène jusqu’à la plage et le capitaine du cata nous fait une visite guidée de l’île : les iguanes, le phare, le paysage, le classement en réserve naturelle et l’histoire.
Et c’est l’heure du palme-masque-tuba. On s’éloigne un peu et on commence à voir quelques jolis poissons. Légère déception car il y en a moins qu’à Port-Louis.
Le repas se passe à bord du cata, il faut donc reprendre le zodiac pour remonter sur le bateau. On mange bien, nos voisins ont vu des tortues autour des bateaux de tourisme amarrés mais surtout un gros requin (preuve à l’appui avec leur appareil numérique)… ils avouent être allés trop loin, derrière la barrière de corail et ont un peu flippé…
Retour sur la plage, plongée… Raies, requins-citrons nous font honneur en nageant au bord de l’eau.. En allant plus loin, Mr verra un barracuda de près et ensemble, nous verrons un requin, pas énorme mais suffisant pour nous filer un léger coup d’adrénaline et nous faire faire demi-tour !
15h30 (déjà) !!!!!!! il faut repartir. Tous les bateaux partent en même temps. Il fait beau, chaud, le retour et le soleil qui commence à décliner, j’adore !!! On arrive à 17h30 à la marina.

J12 – Mercredi 21 mars

Excursion à Grand Cul Sac Marin (prix : 70 euros)
Départ à 9h de Sainte-Rose, au port de pêche via Regy balades. Nous avons bien fait de partir 2h avant de Saint-François car les embouteillages au Gosier, piou la galère !
Nous ne ferons que la demie-journée. Direction l’Ilet Caret en bateau à moteur. Environ 15 minutes de bateau avant d’atteindre cet îlot au sable blanc… C’est très sympa, l’eau transparente, magnifique !
On fait un tour de l’île (bon c’est vite fait certes) puis c’est l’heure de l’apéro… déjà ? 10h30, ah quand même… Ti-punch et planteur. Regy, dynamique et fort sympaqthique nous explique que le rhum que nous buvons est le meilleur du monde… du Père Labat de Marie-Galante… et nous découvrons qu’il est originaire de là-bas.. chauvin le Regy ?? Il nous conseille de le déguster avec simplement une cuillère de miel.. pas mal, ça adoucit un peu mais ça reste du rhum à 59° !
Puis nous partons avec l’un des bateaux (nous sommes seuls !) avec un guide rien que pour nous qui nous emmène sur l’île aux oiseaux (impressionnants !), et nous fais découvrir la mangrove et les palétuviers rouges puis l’îlet blanc… Une barque de pêcheurs est là pour rendre la photo incroyable… L’eau est transparente, l’île minuscule mais avec un peu de végétation. Il paraît qu’il n’existe pas d’îlet avec juste un banc de sable par ici… le mythe de l’île déserte s’effondre, mince alors !

Direction la plage de Grande Anse à Deshaies pour le déjeuner, mais mince le lolo « arc en ciel » où nous avons mangé il y a quelques jours a été fermé par les services sanitaires la veille… Apparemment, aucun des restos sur un côté de la plage n’avaient ni eau ni électricité…
Du coup, seuls 3 restos se partagent les clients, on choisit le cacao café. Blindé alors on patiente dans la mer, elle est bonne, c’est calme, le pied… Au cacao café, le service est d’une longueur…. ok, un groupe de 12 va arriver et rien n’est prêt… par contre, très bien mangé malgré le prix un peu copieux… Mais ma brochette géante de la mer avec des pieuvres, ouassous, poissons, un régal… Mention plus que spéciale pour la pieuvre, c’était délicieux ! (prix : 40 euros).

Avant de rentrer, direction Sainte-Rose et la plage des Amandiers. Une odeur affreuse nous effleure les narines… Un espèce de petit chenal à côté de la plage contient de l’eau stagnante et plein de détritus. Nous avons tenté de faire une rando à proximité mais les nombreuses carcasses de voiture nous font faire demi-tour.

J13 – Jeudi 22 mars

Canyoning à Bouillante (prix : 55 euros)

J’en avais envie depuis la préparation du voyage : du canyoning !! Bon pour les débutants… RDV chez Canopée, plage de la Malendure (encore les embouteillages à Gosier), on arrive à 9h.
Débrief-café-jus avec les participants et Dom notre guide. Il est d’une gentillesse… il nous rassure, fait le tour des bobos de chacun (ancienne entorse ou autre), il nous explique précisément ce qui nous attend, les obstacles, la possibilité de les éviter…
Anne nous équipe en combi et baudrier. Nous allons faire une rando découverte « Gorges » avec deux sauts, deux rappels et un toboggan. D’une durée de 3h30, Dom nous donne des précisions sur la flore locale.
Il faut quand même faire attention car nous remontons la rivière et les rochers sont glissants mais le paysage est magique, on découvre la forêt tropicale d’un angle totalement différent. Dom nous indique que régulièrement, il découvre des surprises sur les parcours, dû aux tempêtes, cyclones, éboulements qui modifient les paysages et les cours d’eau.
Le dernier rappel de 20 mètres est impressionnant… le plus dur, c’est de faire le premier pas pour se laisser aller dans le vide après, ça va tout seul même si la cascade à côté de laquelle on descend nous mouille copieusement ! La paroi verticale est lisse, mouillée, le seul remède : s’asseoir et être perpendiculaire… j’ai mis le temps mais c’était bien ! Retour vers 14h30.

Le Nautilus à la plage de la Malendure à Bouillante (prix : 21 euros)
On nous avait dit : le bateau à fond de verre, mouais, on voit rien, les poissons sont beaucoup plus en profondeur… mais comme il faut voir pour savoir… Mr y est allé en m’attendant (pas de canyoning pour lui) et il a a-do-ré ! Plein de poissons multicolores aux abords des îlets Pigeon, un apéro à 10h45 (décidément !) puis du snorkeling où il y avait de quoi se faire plaisir, les plongeurs étaient quelques mètres plus bas mais même en surface, c’était magique m’a t-il résumé…

Retour sur St-François mais arrêt pour voir la plage de la Caravelle à Sainte-Anne. Pas facile de se garer. Il faut longer le Club Med un bon moment puis une plage avec plein d’algues odorantes pour accéder à la jolie plage. C’était histoire de voir mais il est trop tard, plus de soleil.

J14 – Vendredi 23 mars

Marie-Galante (prix : 74 euros traversée + 35 euros voiture)
Beaucoup de monde nous a dit que les plus belles plages de Guadeloupe étaient là-bas.. Nous avons voulu vérifier…
RDV à 7h au port de St-François. Il y a la queue pour acheter les billets.
7h15 départ de l’Iguana Beach pour une traversée de 45mn. Heureusement que la mer est calme car ça bouge beaucoup !
A l’arrivée à Saint-Louis, il y a foule de loueurs de voiture, on se sent harcelé ! Malheur que de demander un prix au passage, on se fait hameçonner et emmener au local d’une société. Mais le type nous « harcèle » de trop alors on le délaisse un peu pour voir les concurrents et un type calme et pas agressif nous donne ses tarifs. Son discours plus posé et moins forcé nous convainc. Notre voiture pour la journée change de notre C1 !! Elle a une bonne pêche, ça fais plaisir !
Le loueur nous a entouré les points forts de Marie-Galante, c’est parti… Nous voyons des plages de rêve le long de la route… Habitation Roussel-Trianon, Murat, gueule grand gouffre (heu attention contrairement aux indications, ce n’est pas très carrossable avec une voiture de loc), les distilleries, Grand-Bourg, Capesterre, moulin de Bézard et bien sûr les plages… MAGNIFIQUES !!! Plage de la Petite Anse et de Feuillère, incroyable ! Puis plage de Vieux-Fort, anse canot, moustique… Déjeuner chez Rudy, sympa mais service un peu long surtout pour un snack ! (prix : 20 euros).
La journée passe vite puisqu’il faut rendre la voiture à 15h45.
Un de nos plus beaux souvenirs que Marie-Galante qui aurait bien mérité quelques jours de plus.

Plage des raisins clairs à St-François au retour, belle plage, dommage qu’il n’y ait plus de soleil…

J15 – Samedi 24 mars

Dernière baignade à la plage de Saint-François, à côté de l’ancien méridien (incroyable l’état d’insalubrité en une poignée d’années). Jolie mais petite plage. Toutefois, pas mal de bateaux sont accostés pas loin et les fonds, réputés poissonneux, sont agités et on n’y voit rien. Des pelleteuses arrivent pour enlever les algues qui dénaturent les plages guadeloupéennes depuis plusieurs mois.

Retour au gîte puis nettoyage (gîte et voiture de loc). Déjeuner à Sainte-Anne, le long de la plage publique, un cadre créole, un repas simple et sans prétention. Cela vaut surtout pour la vue sur la belle plage de Sainte-Anne, la couleur de l’eau…sublime.

Remise de la voiture de loc à Jarry à 16h. Aucun souci pour y retourner. Le nettoyage intérieur et extérieur a été fait, donc on prend la navette et direction l’aéroport.
Enregistrement ok, mais pour les bagages, il faut les déposer ailleurs car le tapis ne fonctionne pas de ce côté… Sauf que les 500 passages du vol Point-à-Pitre sont quasi tous là, les tapis ne fonctionnent pas plus aux 2 bornes où on nous a envoyé. Deux files énormes se forment, ça gruge, ça râle… Enfin on arrive à déposer nos valises, passage à la douane, puis embarquement.

L’avion part à 19h, le dîner ne tarde pas. Puis la lumière s’éteint pour qu’on puisse dormir, pas mal de turbulences à mi-chemin dont certaines qui secouent vraiment beaucoup. Je me souviens que d’un film « Edgar Hoover ». Pas facile de dormir… Et puis le réveil et le petit-déj à 2h du matin heure créole !! Raide ! Arrivée à Paris à 9h (on vient de passer à l’heure d’été, il est 3h du mat en guadeloupe) et il faut commencer une journée sans avoir beaucoup dormi, dur !
Nos bagages tardent à arriver sur le tapis… on appréhende le passage aux douanes car on a 11 litres de rhum répartis dans les 3 valises (il fallait bien ça pour 2 !) + 2 litres de punchs + des cristophines + des confitures locales mais RAS d’ailleurs personne autour de nous n’a été contrôlé.
Nous récupérons notre voiture sur Paris (prêt d’un garage) puis retour en Auvergne, 3h30 plus tard…

Retour au boulot lundi matin, dur ! Dur mais super voyage…