De qui parle-t-on ? :
Musicien et chanteur anglais, de son vrai nom Oscar Scheller.
De quoi parle-t-on ? :
Pop dynamique dans la continuité de l’EP Beautiful words baignant toujours dans la mouvance de la britpop, de celle de Day One pour la force de frappe et celle de Jay Jay Johanson pour ce chant atypique.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Oscar a réduit le tempo de ce nouvel ensemble même si Sometimes ou Feel it too peuvent encore nous transporter vers la piste de danse.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
L’art de la mélodie est inscrit dans le code génétique d’Oscar Scheller.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Difficile de ne pas adhérer à cette pop joyeuse et lumineuse.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Oscar insiste un peu sur le côté noisy de sa pop, mais ceci n’est pas suffisant pour interdire une écoute en format compressé.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il tourne en boucle sur ma platine
La découverte du radieux et trop court EP Beautiful Words fut l’une de très belles surprises de l’année 2015. L’arrivée imminente d’un album complet du londonien Oscar était donc une très bonne nouvelle pour ceux qui avaient été séduit par cette pop raffinée et sautillante.
Enfin en parlant de LP complet, en consultant la tracklist il faut se rendre à l’évidence, les deux énormes singles Beautiful Words et Daffodil Days étaient déjà présents sur le premier EP, il ne reste donc que huit titres à réellement découvrir. Mais cette petite déception est balayée en un clin d’œil par la qualité desdits morceaux. La première écoute de Cut and paste nous indique rapidement qu’Oscar Scheller ne se contente pas simplement de repasser les plats. Il donne quelques coups de canif dans sa pop huilée et millimétrée, il effleure le noisy rock sur le « Blurien » Sometimes ou sur Breaking my phone et goute aux mélodies un peu bancales sur Be Good ou sur Feel it too. Mais le britannique nous rappelle surtout qu’il est avant tout un crooner à la voix brulante et haut perchée sur l’étincelant Good Things ou sur le majestueux Gone Forever.
La courte durée de ce nouvel opus demeurera donc la seule frustration de l’auditeur en pamoison. Pour ce qui est du contenu, Oscar démontre que sa palette de compétences est immense et qu’il est certainement encore très loin d’avoir exprimée toute l’étendue de son talent.