⭐ Elia, la passeuse d’âmes, tome 1 de Marie Vareille
Nombre de pages : 315 pages
Editeur : Pocket
Date de sortie : 04 Mai 2016
Collection : Jeunesse
Langue : Français
ISBN-10: 2266264443
ISBN-13: 9782266264440
Prix Editeur : 16€90
Disponible sur Liseuse : OuiSon résumé :
Elia est une Passeuse d’Âmes, un être sans émotions. Elle doit exécuter ceux qui sont devenus des poids pour la société : vieux, malades, opposants…
Mais un jour elle ne parvient plus à obéir aux ordres et s’enfuit dans la région la plus déshéritée du pays, là où les Passeurs d’Âmes sont considérés comme les pires ennemis.
Au plus profond d’immenses mines à ciel ouvert, Elia découvrira, telle une pépite, une destinée qui la dépasse.
Mon avis : Je viens de finir ce livre avec un pincement au cœur, triste de voir que je venais d’avaler ce tome d’une seule traite. Je dois dire que j’avais beaucoup aimé les deux premiers romans de Marie Vareille et j’avais peur de me plonger dans le premier tome de cette nouvelle saga, ne sachant pas si j’allais retrouvé la plume que j’ai tant apprécié. Pour tout vous dire, je dois reconnaître que j’ai été plus que conquise par Elia, la Passeuse d’Âmes.
Dans un futur éloigné, le monde est divisé en trois castes : les Kornésiens, l’élite ; les Askaris, les marchands et les Nosobas, esclaves et êtres considérés comme inférieur. C’est dans un univers à la fois si proche et si éloigné du nôtre que nous faisons la connaissance d’Elia, une jeune fille de 16 ans à la chevelure rousse flamboyante et aux prunelles grises. Elia est une Kornésienne, elle vit avec son père et sa sœur Edeline (sa mère est morte après avoir mis sa jeune soeur au monde), dans un luxe indécent et sans jamais aller à l’encontre des règles établies.
Tout en poursuivant ses études, elle exerce comme Passeuse d’Âme. Elle ôte la vie aux personnes quand ces dernières estiment qu’elles ne peuvent plus rien apporter à la Communauté, mais elle est aussi chargée d’euthanasier les faibles, les violents, les anarchistes… Les Passeurs d’Âmes sont considérés comme des êtres dotés « d’aucune âme », capable d’ôter la vie sans le moindre ressenti. Pourtant, Elia ne prend aucun plaisir à prendre la vie d’un autre et c’est ainsi qu’elle va commettre une faute. Elle va sauver la vie d’un jeune Nosoba, qui la suppliait de lui venir en aide. Elia va voir sa vie et son univers bouleversés : accusée de trahison, elle va devoir fuir et laisser, derrière elle, sa famille.
Marie Vareille a su nous offrir un univers juste incroyable et très recherché. Bien qu’un peu perdue au début, j’ai eu quelques difficultés à comprendre la fonctionnement de la Communauté, avec ses règles propres et ses castes bien définies. Mais au fur et à mesure de la lecture, les choses se mettent naturellement en place et on se retrouve plongé dans un monde aussi effrayant que passionnant. Ce premier tome permet à l’auteure de nous expliquer le fonctionnement de cette société bien différente de la nôtre. Je regrette juste de ne pas clairement comprendre comment le monde en est arrivé là et c’est peut-être ce qui m’a le plus manqué dans ce tome. Le monde repose sur la bannissement de tout individualisme au profit de la communauté et cette règle qui, tout le long de ce premier tome, va être remise en cause.
L’intrigue pourrait, certes, manquer d’originalité car le schéma ne semble pas différent des autres dystopies : les castes les moins chanceuses (et même les autres finalement) doivent se plier aux règles sévères dictées par la caste supérieure. Cependant, comme dans tout univers où les libertés sont restreintes, la révolte gronde. Mais Marie Vareille a tellement bien crée son univers qu’on se laisse embarquer dans cette folle et dangereuse aventure aux côtés d’Elia. Et je dois avouer que les indices fournis avant chaque chapitre (les articles, les extraits d’archives, les citations d’auteur, les résultats d’expériences, …) apportent un plus non négligeable à l’histoire.
Quant aux personnages, je dois dire qu’ils sont tous incroyables, les bons comme les mauvais. Elia est, certes, un peu naïve (ce qui peut parfois taper sur les nerfs) mais elle a une détermination à toute épreuve. Je dois cependant avouer que mon coup de cœur va à Solstan, que j’ai juste adoré. Un personnage masculin comme je les aime, brisé par la vie mais qui ne se laisse jamais abattre. Marie Vareille nous en dit beaucoup sur le caractère des personnages, tout en laissant une grande part de mystère qui titille la curiosité des lecteurs tout en les frustrant. Vous allez aussi faire la connaissance de Tim, qui deviendra le meilleur ami d’Elia et d’Arhia, qui va être là pour la soutenir et l’épauler. Enfin, je ne vous en dis pas plus pour ne pas vous gâcher le plaisir de la lecture.
J’ai retrouvé, dans ce livre, la plume fluide de Marie Vareille. Elle ne s’encombre pas de descriptions interminables qui cassent le rythme de l’histoire. Elle amène et emmène le lecteur à l’essentiel, sans passer par d’innombrables détours qui, à mes yeux, aurait pu gâcher la lecture. Par contre, chaque détail a son importance alors prêtez attention à tout, vraiment, sans quoi, certaines choses et subtilités vous échapperont.
La fin m’a laissée bouche-bée et j’ai hâte de connaître la suite. Un petit coup de cœur pour ce premier tome qui ne manque pas de rebondissements et qui me donne une folle envie de connaître la suite.
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⭐ Elia, la passeuse d’âmes, tome 1 de Marie Vareille
Nombre de pages : 315 pages
Editeur : Pocket
Date de sortie : 04 Mai 2016
Collection : Jeunesse
Langue : Français
ISBN-10: 2266264443
ISBN-13: 9782266264440
Prix Editeur : 16€90
Disponible sur Liseuse : OuiSon résumé :
Elia est une Passeuse d’Âmes, un être sans émotions. Elle doit exécuter ceux qui sont devenus des poids pour la société : vieux, malades, opposants…
Mais un jour elle ne parvient plus à obéir aux ordres et s’enfuit dans la région la plus déshéritée du pays, là où les Passeurs d’Âmes sont considérés comme les pires ennemis.
Au plus profond d’immenses mines à ciel ouvert, Elia découvrira, telle une pépite, une destinée qui la dépasse.
Mon avis : Je viens de finir ce livre avec un pincement au cœur, triste de voir que je venais d’avaler ce tome d’une seule traite. Je dois dire que j’avais beaucoup aimé les deux premiers romans de Marie Vareille et j’avais peur de me plonger dans le premier tome de cette nouvelle saga, ne sachant pas si j’allais retrouvé la plume que j’ai tant apprécié. Pour tout vous dire, je dois reconnaître que j’ai été plus que conquise par Elia, la Passeuse d’Âmes.
Dans un futur éloigné, le monde est divisé en trois castes : les Kornésiens, l’élite ; les Askaris, les marchands et les Nosobas, esclaves et êtres considérés comme inférieur. C’est dans un univers à la fois si proche et si éloigné du nôtre que nous faisons la connaissance d’Elia, une jeune fille de 16 ans à la chevelure rousse flamboyante et aux prunelles grises. Elia est une Kornésienne, elle vit avec son père et sa sœur Edeline (sa mère est morte après avoir mis sa jeune soeur au monde), dans un luxe indécent et sans jamais aller à l’encontre des règles établies.
Tout en poursuivant ses études, elle exerce comme Passeuse d’Âme. Elle ôte la vie aux personnes quand ces dernières estiment qu’elles ne peuvent plus rien apporter à la Communauté, mais elle est aussi chargée d’euthanasier les faibles, les violents, les anarchistes… Les Passeurs d’Âmes sont considérés comme des êtres dotés « d’aucune âme », capable d’ôter la vie sans le moindre ressenti. Pourtant, Elia ne prend aucun plaisir à prendre la vie d’un autre et c’est ainsi qu’elle va commettre une faute. Elle va sauver la vie d’un jeune Nosoba, qui la suppliait de lui venir en aide. Elia va voir sa vie et son univers bouleversés : accusée de trahison, elle va devoir fuir et laisser, derrière elle, sa famille.
Marie Vareille a su nous offrir un univers juste incroyable et très recherché. Bien qu’un peu perdue au début, j’ai eu quelques difficultés à comprendre la fonctionnement de la Communauté, avec ses règles propres et ses castes bien définies. Mais au fur et à mesure de la lecture, les choses se mettent naturellement en place et on se retrouve plongé dans un monde aussi effrayant que passionnant. Ce premier tome permet à l’auteure de nous expliquer le fonctionnement de cette société bien différente de la nôtre. Je regrette juste de ne pas clairement comprendre comment le monde en est arrivé là et c’est peut-être ce qui m’a le plus manqué dans ce tome. Le monde repose sur la bannissement de tout individualisme au profit de la communauté et cette règle qui, tout le long de ce premier tome, va être remise en cause.
L’intrigue pourrait, certes, manquer d’originalité car le schéma ne semble pas différent des autres dystopies : les castes les moins chanceuses (et même les autres finalement) doivent se plier aux règles sévères dictées par la caste supérieure. Cependant, comme dans tout univers où les libertés sont restreintes, la révolte gronde. Mais Marie Vareille a tellement bien crée son univers qu’on se laisse embarquer dans cette folle et dangereuse aventure aux côtés d’Elia. Et je dois avouer que les indices fournis avant chaque chapitre (les articles, les extraits d’archives, les citations d’auteur, les résultats d’expériences, …) apportent un plus non négligeable à l’histoire.
Quant aux personnages, je dois dire qu’ils sont tous incroyables, les bons comme les mauvais. Elia est, certes, un peu naïve (ce qui peut parfois taper sur les nerfs) mais elle a une détermination à toute épreuve. Je dois cependant avouer que mon coup de cœur va à Solstan, que j’ai juste adoré. Un personnage masculin comme je les aime, brisé par la vie mais qui ne se laisse jamais abattre. Marie Vareille nous en dit beaucoup sur le caractère des personnages, tout en laissant une grande part de mystère qui titille la curiosité des lecteurs tout en les frustrant. Vous allez aussi faire la connaissance de Tim, qui deviendra le meilleur ami d’Elia et d’Arhia, qui va être là pour la soutenir et l’épauler. Enfin, je ne vous en dis pas plus pour ne pas vous gâcher le plaisir de la lecture.
J’ai retrouvé, dans ce livre, la plume fluide de Marie Vareille. Elle ne s’encombre pas de descriptions interminables qui cassent le rythme de l’histoire. Elle amène et emmène le lecteur à l’essentiel, sans passer par d’innombrables détours qui, à mes yeux, aurait pu gâcher la lecture. Par contre, chaque détail a son importance alors prêtez attention à tout, vraiment, sans quoi, certaines choses et subtilités vous échapperont.
La fin m’a laissée bouche-bée et j’ai hâte de connaître la suite. Un petit coup de cœur pour ce premier tome qui ne manque pas de rebondissements et qui me donne une folle envie de connaître la suite.