Le monde change, nous ne pouvons rien y faire, et pourtant nous participons à ce changement. Sans nous il ne serait pas ce qu'il ait. Mais il n'est pas une question de raison, a priori. Contrairement à ce que dit Kant, nous le sentons en mous. Nous avons accès à la nature des choses. Et c'est là que la raison devient utile. Elle nous sert à comprendre les potentialités qui commencent à s'exprimer, et à les orienter dans un sens qui nous convienne.
Celui qui n'a que la raison est condamné au désert de Dino Buzzati, celui qui n'a que la passion (en particulier le romantique) ne vaut pas mieux qu'une mouche contre une vitre. Il faut chercher à viser le juste milieu, aurait dit Aristote.
Voilà la conclusion à laquelle j'arrive, après 8 ans de blog...