de Neil Gaiman.
Oui mais voilà, à son retour il raconte les péripéties vécues pour rapporter cette bouteille de lait : enlevé par des extra-terrestes, il rencontre tour à tour pirates, dinosaure savant et dieu volcan colérique… Narrant ses mésaventures sous l’oeil perplexe de ses enfants.
On se régale. Les ressorts dramatiques sont relâchés à chaque deus ex machina qui tire le père d’un mauvais pas – en bref il ne rencontre jamais de réel danger. Les « méchants » sont plus ridicules – voire « gloubonneux » que dangereux, et le tout baigne dans un flegme et un absurde so british qu’on prend un vrai plaisir à lire ce petit bijou d’une centaine de pages. En outre les illustrations de Boulet apportent une touche cocasse qui donne à l’enfant aux oreilles déployées l’envie d’y jeter un oeil et de connaître la fin de l’histoire.