Sans politiques et mesures rigoureuses, la pollution atmosphérique pourrait chaque année entraîner d’ici à 2060 le décès prématuré de 6 à 9 millions de personnes… et coûter 2 600 milliards de dollars (2 280 milliards d’euros). Ces chiffres faramineux sont issus d’une étude de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) sur « Les Conséquences économique de la pollution de l’air extérieur », publiée jeudi 9 juin.
Pour établir ces projections, l’OCDE a utilisé ses propres outils de modélisation économique et environnementale, en utilisant les niveaux d’émissions recensés dans la base de données de l’Institut international de recherche environnementale (IIASA). Elle a ensuite utilisé le modèle du Centre commun de recherche de la Commission européenne pour calculer les concentrations attendues de particules fines et d’ozone. Les taux de mortalité à venir ont ensuite été calculés en utilisant ces concentrations ainsi que des projections démographiques et les taux de mortalité liés à la pollution, établis par l’Institut de métrologie sanitaire et d’évaluation (IHME) de l’université de Washington.
Lire la suite ici