Il est plutôt rare que je m’aventure à vous proposer un article sur le climat .Mais peut -être voudrez-vous reconnaitre que la situation en Essonne où je demeure ( quand je ne voyage pas sur l’océan et au-delà !) pourrait justifier que je m’y intéresse…. Notre département est traversé de petites rivières locales L’ YVETTE…L’ESSONNE …LA BIEVRE ….LA REMARDE….. L’ORGE et ce ruisseau au nom si poétique ECOUTE S 'IL PLEUT …. Les journaux vous ont conté les dégâts causés par certaines d’entre elles ……Et je m’abstiendrai de vous présenter les photos des ennuis subis par ma si mignonne vallée de Chevreuse…. De nombreuses routes ont été fermées. De nombreux magasins et maisons ont été inondés. Peut-on se poser alors la question, a l’instar de JEAN MARC JANCOVICI sur son site FACEBOOK : Pluies intenses et changement climatique, quel rapport ?
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Une réponse très intéressante vient de m’être apportée par ma collègue CEA Valérie Masson-Delmotte ,Chercheuse en sciences du climat, Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement, directrice de recherche au CEA , Université Paris-Saclay .Son article de même titre est publié dans The Conversation du 8 juin2016 que vous trouverez sur INTERNET très facilement car il est trop copieux pour figurer ,même en résumé . dans ce billet rapide …
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Restant néanmoins un physicien indécrottable j’en ai extrait un premier morceau : « Une autre étude de Philippe Drobinski, tout juste publiée et présentée au colloque Cordex (Coordinated Regional Climate Downscaling Experiment), montre que l’augmentation de l’intensité des précipitations extrêmes de tout le pourtour méditerranéen devrait suivre la relation de Clausius-Clapeyron (soit 7 % de plus par degré de réchauffement local), avec un rôle tout particulier du réchauffement de surface de la mer Méditerranée. »
J’ai effectivement voulu le vérifier , ce chiffre ,car j’ai toujours gardé avec moi mon cher vieil HANBOOK OF CHEMISTRY AND PHYSICS de Saclay et j’ai recalculé ce qui se passe pour 2 degrés de réchauffement entre 12 et 14 ° C et je suis retombé sur la même valeur ……
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Le deuxième morceau que je cite de V.M-D est celui-ci : « La figure montre à quel point ce printemps a été exceptionnellement arrosé depuis 1688, même en moyenne sur 3 mois. Notez aussi à quel point le printemps 2011 avait été exceptionnellement sec. En moyenne, pour les 30 dernières années, l’Île-de-France reçoit 15 % de pluies en plus au printemps par rapport à la moyenne du XIXe siècle. »
"J’ai repris lesdonnées historiquesde précipitation à Paris en mars-avril-mai (cumul sur trois mois) à partirdu travailde Vicky Slonosky et je les ai complétées jusqu’en 2016 avec les données Météo France."........
Malheureusement le bord droit de la figure a été amputé de son contenu par le cadre imposé de la " machinerie" de L' OBS , sinon vous auriez pu voir grimper le graphique jusqu 'à la valeur 325 POUR 2016 !!!