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"Le grand vivant", qui est-il? Le grand orme enraciné peut-il survivre à la tempête malgré son grand âge. Le grand-père de l’auteur lui n’a pas survécu… Alors s’il mourrait, ce grand arbre, ce serait un peu comme si son grand-père mourrait une deuxième fois. Voilà l’intrigue que nous ont raconté Mathieu Genet en lecture et Thierry Thieu Niang en danse du 31 mai au 2 juin 2016 à la Maison des métallos. Un hymne poétique à l’enfance, la nature, la vie.
Écrit par Patrick Autréaux, le texte, publié aux éditions Verdier, raconte une marche, une vision de la vie à travers les yeux d’un enfant. L’enfant suit son grand-père jusqu’à son trépas.
Aussi la fantaisie, l’imagination, les joies, la vitalité de l’enfance contraste avec les thèmes de la maladie et de la mort. C’est une réflexion sur le soin que l’on doit apporter aux vivants, aux êtres chers qui nous entourent, un pur moment de poésie. Pour raconter son histoire, Patrick Autréaux la monte pour la première fois au festival d’Avignon en 2015. Le spectacle s'est produit par la suite dans toute la France: au Havre en janvier 2016, à Paris en mars, à Bordeaux en avril, à Strasbourg en mai, puis est revenu à Paris du 31 mai au 2 juin 2016 à la Maison des métallos (11e arrondissement). Cette lecture dansée est prise en charge par deux artistes: un danseur et un comédien.
Ainsi Thierry Thieu Niang danse sur ce texte au fur et à mesure que les images arrivent dans l’esprit du spectateur attentif. Ces images sont invoquées par l’acteur-lecteur, incarné en alternance par Vincent Dissez, Manuel Vallade et Mathieu Genet. Elles nous font voyager dans un monde fantastique où la nature converse avec l’être humain.