Moi et le sport

Par Florence-Elyse Ouellette

Je n’ai jamais été une adepte de la mise en forme. Plus jeune, j’ai toujours pratiqué des sports, toujours fait partie d’équipes sportives et troupes de danse, encouragée par mes parents, mais je n’ai jamais été de celles qui performaient le plus. J’ai rarement remporté de médailles ou le titre de « joueuse la plus utilise à son équipe » lors d’un gala sportif.

Une fois à l’âge adulte, le sport est devenu pour moi une manière de décrocher. Mon rapport avec l’activité physique était de sortir de ma routine et le « méchant ». Je n’ai jamais été une personne stressée mais je trouvais dans la pratique d’activités, un équilibre entre la pression boulot-enfant-dodo et mon moment à moi. C’est d’ailleurs à l’âge de 26 ans que j’ai passé ma certification comme sauveteur national. Un objectif personnel qui m’a fait du bien et qui m’avait permis de me dépasser.

Avec le temps, je prends conscience que toute ma vie, le sport a été présent et un allié. Parfois pour exploiter mon côté créatif avec la danse et le ballet, d’autres fois pour me lancer un défi personnel qui me semblait insurmontable comme la fameuse brique dans l’eau profonde lors de ma certification de sauveteur, tantôt pour réfléchir et me recentrer avec la course à pied, et d’autres fois pour mon côté « social » et être « en équipe » avec le volleyball dans une ligue amicale de ma ville.

À 41 ans, je reconnais le sport et l’activité physique comme des atouts indispensables pour m’assurer un équilibre sain entre toutes les facettes de ma vie. Selon la saison et ce que j’ai envie d’exprimer, je réalise que lorsque je suis une certaine période sans bouger ou sans me consacrer régulièrement à une activité, je sombre dans une sorte de dépression physique. Autre le fait que ça me permet de mieux dormir, m’amène à manger mieux, à mieux me concentrer au travail et à mieux organiser mon agenda, c’est aussi ce qui me permet d’être bien dans ma peau et de mieux accepter les défauts physiques que je ne peux changer.

Et vous, quelle place faites-vous à l’activité physique dans votre vie ?