Le président de la SNCF Guillaume Pepy sur les rails du RER C le 4 juin 2016 à Paris I ©AFP / DOMINIQUE FAGET
"Le retour à la normale peut avoir lieu dès demain (mercredi) ou après-demain (jeudi) si on le veut bien" a déclaré le dirigeant de la SNCF au micro de Jean-Pierre Elkabbach sur Europe 1. Des avancées ont eu lieu la nuit dernière sous protection spéciale de haut niveau pour les salariés de l'entreprise ferroviaire. "Il n'y a donc plus aucune raison de faire grève pour aucun cheminot sur des motifs qui sont limités à la SNCF", a déclaré Mr Pepy, se référant à la poursuite de la contestation du projet de loi travail par certains syndicats.
Ce matin, l’homme a déclaré qu’il "est 100 % à son poste", en réponse à une question sur des rumeurs selon lesquelles il avait mis sa démission dans la balance. "Chacun doit prendre ses responsabilités, doit bien réfléchir et moi je suis combatif et confiant pour que cette grève s'arrête dans la journée. La direction de la SNCF a soumis tôt ce matin une proposition d'accord sur l'organisation du travail à la signature des syndicats, ouverte jusqu'au 14 juin. "La grève était suivie par 8% seulement des cheminots, ce qui est très peu, mais par une majorité de conducteurs", a rappelé le grand patron, qui avait lancé vendredi un appel à la suspension de la grève au nom de la "solidarité" avec les Français victimes des intempéries. "Le coût de cette grève est énorme, il est déjà équivalent au bénéfice de l'an dernier, qui était de l'ordre de 300 millions d'euros", a déploré M. Pepy. AF