« Je suis retourné dans l’atelier, plus tard, à l’heure où le soir tombait. Une dernière tache de soleil s’attardait sur le canapé. Entre ces murs, la chaleur était étouffante. J’ai fait glisser la baie vitrée. J’entendais le bruissement des arbres et les pas de ceux qui marchaient dans la rue. Je m’étonnais que le vacarme de la circulation se fût interrompu du côté de Denfert-Rochereau, comme si la sensation d’absence et de vide que laissait Jansen se propageait en ondes concentriques et que Paris était peu à peu déserté. »
Chien de Printemps, Seuil éd, 1993, p. 105