De tout temps, l'homme (et la femme) ont accordé aux plaisirs de la table, place de choix en leur vie.
L'abstinence , les privations de nourriture renforcent, par leur défaut, la notion de plaisir liée à l'ingestion des aliments. Plaisirs excessifs, privations du même ordre, il nous faut raison garder.
Ecoutons Saint François d'Assise.
" Tout comme nous devons nous abstenir d'une nourriture excessive, nocive au corps et à l'âme, de même, et même encore plus, nous devons nous garder d'un abstinence excessive, car le Seigneur préfère la miséricorde au sacrifice."
Le saint Homme.
Les contes de la table, Massimo Montanari, essai traduit de l'italien par Jérôme Nicolas, Ed. Seuil, mai 2016, 256 pp