Barack Obama compte beaucoup sur Internet pour contrer les campagnes négatives. Une étude vient d'indiquer que 46 % des Américains surfent sur les sites Internet pour leurs informations et ce dans un cadre de sources privilégiées.
La guerre d'Irak compte parmi ses victimes une victime qui compte : les médias US traditionnels.
Dans un premier temps, dans des circonstances exceptionnelles, pouvoir fédéral et médias ont reconnu un " devoir d'interaction " qui se serait dissocié de la manipulation et de la conspiration.
La manipulation serait l'information reconnue comme instrumentalisée par le pouvoir fédéral. La conspiration serait l'information qui ne reconnaissait pas la spécificité et la gravité des contraintes d'un pouvoir en guerre contre le terrorisme.
Cette notion d'interaction était censée résumer le point d'équilibre de deux pouvoirs responsabilisés par un respect mutuel et surtout le respect d'une nation fragile.
Mais voilà, il ressort progressivement que dans ce pays qui a un besoin permanent de " nouvelles ", ce point d'équilibre aurait exagérément limité les pouvoirs des médias et leur obligation de ne pas passer sous silence ce qui est dangereux pour la démocratie américaine. Les révélations auraient été largement insuffisantes.
Les médias traditionnels sont ainsi devenus les victimes d'un grand contournement par la communication en ligne. Une nouvelle information est née faite de proximité affichée mais surtout d'infiltration, de révélations permanentes et du rejet généralisé d'un " politiquement correct " qui discréditerait les supports traditionnels dont la connivence aurait été révélée lors de la guerre d'Irak.
Ce climat place actuellement les médias américains dans une véritable tourmente au pays où ils ont été reconnus les premiers comme le quatrième pouvoir.
La blogosphère américaine donne le tournis aux médias classiques.
Barack Obama en misant sur le net va bénéficier de ce climat qui existe pour la première fois à ce point. En cas d victoire, il sera le 1er Président du net.