Ce n'est certainement pas le moment le plus serein pour écrire ce post à propos des réseaux sociaux, tant je suis choquée par le contre-groupe haineux créé en réponse aux actions de l'Association dont je suis adhérente. Bref.
Instagram, toujours, parce que l'appareil photo de mon téléphone est le prolongement de mon bras. Snap chat? un tout petit peu, mais plus pour regarder que pour publier. Twitter? disons que c'est l'Alice lectrice qui y trouve sa place.
Donc voilà. Je cogite et cogite depuis des jours à propos de mon rapport aux réseaux sociaux. Facebook en tête, bien sûr. Quel formidable moyen de communication lorsque l'on ne veut pas perdre le contact (je crée chaque année un groupe secret pour chaque promo de stagiaires afin de continuer à avoir de leurs nouvelles), j'y ai vendu des kilos de fringues, en ai acheté tout autant, j'ai retrouvé ma correspondante anglaise du lycée, ai ajouté des centaines de contacts pour en supprimer peut-être des dizaines.
TOUJOURS de la bienveillance dans les commentaires... je dissocie mon blog de mon profil personnel. Je n'ai pas le sentiment d'exposer la vie de mes proches, sans pour autant les cacher, je suis certaine de ne mettre personne en danger et de ne pas dévoiler leur intimité
A mesure qu'ils grandissent, j'esquisse de manière plus floue la personnalité des Blonds, me questionne tout autant mais sans les exposer dans leur identité. En revanche, quand je prends un peu de distance sur mes écrits, je vois que je me dévoile davantage, les méandres, virages que me font prendre la quarantaine ou certains engagements... J'écris autant avec mes tripes qu'avec mon coeur.
Et puis, régulièrement ce besoin de prendre de la distance, des publications moins régulières, l'envie d'ouvrir un livre plutôt que d'allumer l'ordi. Je ne sais pas où le grand wi-fi ou la rapide 4G me portent, mais je vois bien qu'il me faut me protéger, ne pas chercher à lire, observer ce qui me dérange, me révolte, me peine ou m'insupporte. Si je ne laisse pas (tous) les autres aller vers moi, il faut aussi que je m'interdise d'aller vers l'Autre, au risque d'être souvent choquée, bouleversée ou révoltée souvent vainement.
Et toi, alors, ton rapport aux réseaux sociaux? Si tu n'es pas contre, on peut se retrouver sur Facebook ou chez Zaza, et la semaine prochaine, menu d'été, coquillages et crustacés !