Attentats : arrestation d'un Français en Ukraine soupçonné de préparer 15 attentats en France durant l'Euro 2016" /> Attentats : arrestation d'un Français en Ukraine soupçonné de préparer 15 attentats en France durant l'Euro 2016" border="0" title="[ALERTE INFO] SOCIÉTÉ > Attentats : arrestation d'un Français en Ukraine soupçonné de préparer 15 attentats en France durant l'Euro 2016" />
Image d'illustration@ BORIS HORVAT / AFP
Le Français a été arrêté en Ukraine fin mai en possession d'armes et 125 kg d'explosifs, a annoncé lundi 6 juin à Kiev le chef des services de sécurités ukrainiens, cité par l'AFP. L'homme originaire de Bar-le-Duc (Meuse) préparait 15 attentats terroristes qui devaient être commis durant l'Euro 2016 en France. Inconnu des services de police, le jeune homme, employé comme inséminateur dans une coopérative agricole du Bas-Rhin, a été interpellé à la frontière ukraino-polonaise par les gardes-frontières. Dans son utilitaire, la police a découvert pas moins de 3 lance-roquettes, des roquettes, des fusils d'assaut, une centaine de détonateurs et 100 kg de TNT. Il avait fait part de son opposition à "la politique de son gouvernement concernant l'arrivée massive d'étrangers en France, la diffusion de l'islam et la mondialisation".Une enquête ouverte en FranceSamedi, un porte-parole des gardes-frontières ukrainiens confirmait sans donner plus de précisions cette arrestation révélée vendredi par nos confrères de M6. Selon la chaîne de télévision, l'homme "aurait projeté d'acquérir des munitions puis de les convoyer en France afin d'y commettre des attentats". "Aucune piste n'est privilégiée pour l'heure", a estimé une source proche de l'enquête, "les enquêteurs n'ayant à ce stade officiellement qu'un signalement des gardes-frontières polonais". Une enquête a été ouverte en France et confiée à l'Office central de lutte contre la criminalité organisée (OCLCO) et au service régional de la police judiciaire (SRPJ) de Nancy. L’homme pourrait faire l'objet d'une extraditionUne perquisition a été menée au domicile du Français à Nant-le-Petit, un village de la Meuse de 80 habitants. "Elle n'a rien révélé de particulier. Un tee-shirt siglé d'un groupe d'extrême droite a été saisi", a affirmé une source policière. Le maire de Nant-le Petit, Dominique Pensalfini-Demorise, a dressé le portrait d'un "gamin très agréable avec ses voisins, intelligent et sympathique, qui était prêt à rendre service." Le terroriste présumé, qui est actuellement détenu par les autorités ukrainiennes, pourrait faire l'objet d'une demande d'extradition de la part des autorités françaises. VF