06:10 - Début d'évacuation du campement des jardins d'Éole, rue d'Aubervilliers à Paris en cours pour jusqu'à 1200, voire 1500 personnes. Mise à l'abri ? Évacuation ? Des infos ont été diffusées ce week-end annonçant l'ouverture de gymnases ici et là... Mais la préfecture a aussi annoncé l'évacuation. Alors, qui croire ? A suivre...
Le Parisien - 05 juin 2016Les lits ont été installés ce samedi au gymnase Thierry Rey de Lagny, réquisitionné pour une durée de 15 jours. Deux-cents-quatre-vingt migrants doivent être évacués de Paris en ce début de semaine, notamment pour des raisons sanitaires.
Ils vont être hébergés provisoirement dans l'équipement sportif situé rue Jean-Mermoz. Ils seront pris en charge par l'association départementale la Rose des vents. Samedi matin, une poignée d'habitants se sont rendus sur place. " Ils s'inquiètent des conséquences pour les activités sportives, mais aussi des conditions d'accueil de ces réfugiés ", confiait-on en mairie. Les migrants devraient ensuite être redirigés vers des lieux d'hébergement d'urgence.
Le Parisien - 05 juin 2016 Les équipes de la Croix-Rouge étaient à l'œuvre ce dimanche matin, au gymnase Pierre-de-Coubertin, à Bezons, pour préparer l'arrivée des migrants. " On va leur fournir un lieu de vie avec une zone de couchage et une zone pour les repas ", indique Éric Vannier, président de la Croix-Rouge 95.Sitôt les instructions reçues, les bénévoles ont installé une centaine de lits de camp dans le gymnase.
Ce lieu fait partie des sites réquisitionnés par la préfecture pour permettre l'évacuation du campement du Jardin d'Eole, dans le XVIII e arrondissement de Paris, prévue en ce début de semaine. " On a mobilisé environ 2 000 places en Ile-de-France, mais on ne sait pas combien viendront ici, car on n'a que des estimations ", précise Martine Clavel, la sous-préfète d'Argenteuil. Dans le Val-d'Oise, un deuxième lieu a été prévu pour accueillir les migrants. Il s'agit du gymnase des Chênes à Cergy, qui sera géré par l'association Espérer 95.
Le gymnase des Chênes à Cergy également réquisitionné A Paris, l'évacuation du campement a été rendue nécessaire par l'apparition de cas de tuberculose. Les personnes touchées ont été conduites à l'hôpital. Les autres seront accueillies dans des centres d'hébergement plus conventionnels, après leur passage par les sites réquisitionnés par la préfecture d'Ile-de-France. Ils devraient n'y rester qu'une quinzaine de jours environ.
Le Val-d'Oise devait accueillir environ 300 migrants à Argenteuil, Bezons et Cergy. Mais la nouvelle tombée jeudi dernier a fait bondir le maire (LR), Georges Mothron d'Argenteuil. Vendredi matin, il s'y est farouchement opposé, rappelant les difficultés financières de sa commune. Un coup de colère tel que la préfecture du Val-d'Oise l'a appelé dans la matinée pour l'informer que sa ville ne serait finalement pas mise à contribution.
Le département devrait donc accueillir quelque 200 migrants. Le maire PC de Bezons, Dominique Lesparre, a critiqué vendredi la décision du gouvernement. " J'estime que d'autres solutions auraient dû être envisagées : propriétés de l'Etat, casernes désaffectées... " " L'Etat s'est engagé à prendre en charge l'ensemble des questions humaines et matérielles inhérentes à cet accueil : couchage, repas, suivi médico-social, hygiène et sécurité. La ville veillera à ce que ces engagements soient respectés ", prévient-il.