⭐ Héloïse, ouille! de Jean Teulé
Poche: 320 pages
Editeur : Pocket
Date de parution : 21 avril 2016
Collection : Pocket
Langue : Français
ISBN-10: 2266263145
ISBN-13: 978-2266263146
Prix éditeur : 6€95
Disponible sur liseuse : ouiRésumé
Île de la Cité, 1118. Théologien et dialecticien acclamé, Abélard était promis, aux dires de tous, aux honneurs de Rome. Chargé par le chanoine Fulbert de veiller à l’éducation de sa nièce, la moins candide qu’il n’y paraît Héloïse, le sage professeur prendra ses devoirs plus qu’à cœur – à corps, et à cris. Au programme : foin de grammaire ni de latin ! Rien de moins que l’amour, l’amour fol, absolu. Hors pair(e).
Mon avis
Dans mes lointains souvenirs d’étudiante, la véritable histoire d’amour d’Abélard et d’Héloïse était plus spirituelle que débordante d’érotisme. Une vision complètement revue et corrigée par la plume de Jean Teulé dont j’apprécie le style plein d’humour, d’ironie et à la marge. Malheureusement, cette réécriture de la passion qui a uni le théologien et son élève ne m’a pas complètement enchantée.
Dans la véritable histoire, Abélard, un professeur admiré et imbattable dans son domaine, et Héloïse, son élève, ont entretenu une relation passionnelle en dépit des convenances. Enceinte, Héloïse prendra le voile à l’abbaye d’Argenteuil pour sauvegarder l’honneur de son amant. Abelard, mutilé par là où il avait pêché par le tuteur d’Héloïse, se retire lui aussi dans une abbaye où il poursuivra ses travaux de philosophie. Leur amour s’exprimera alors par les mots et un échange de lettres dans lesquels ils s’avouent leur amour et leur admiration réciproque. C’est surtout une passion de l’âme et spirituelle que racontent les véritables Lettres d’Abélard et Héloïse.
Réduite ici au point de vue érotique, l’histoire de ce couple perd de sa saveur. Au premier abord, la version de Jean Teulé est plaisante, paillarde et drôle. Le vocabulaire employé est d’une extrême richesse: un véritable exercice de style et des expressions qui ne peuvent que faire sourire. Si vous voulez parfaire votre lexique médiéval sur la chose, ce roman devrait vous plaire. Mais voilà… Après une moitié de roman faite de rendez-vous clandestins au nez et à la barbe du tuteur d’Héloïse, de culbutages de donzelle peu farouche et d’expériences sexuelles à en étrangler un moine bénédictin, on se lasse quelque peu.
Les personnages en perdent au final leur intérêt. Abélard, ce génie admiré de tous, se réduit à un vicelard obnubilé par les jeunes fesses de son élève. Quant à cette dernière, on ne peut pas dire qu’elle ait été très farouche même avant ses leçons très particulières avec son professeur. Difficile de s’attacher à ce genre de personnages qui passent au second plan face à l’aspect purement érotique. En revanche, on retrouve un peu l’esprit des lettres d’origine dans la seconde partie du roman dans laquelle les amants reviennent sur leur propre histoire et leur amour à travers leur correspondance. Mais leur existence dans leur abbaye respective tourne un peu en rond et n’a pas réussi à éveiller mon intérêt.
Bref… Pour jouer sur les mots, il manque de la profondeur et de l’épaisseur à ces personnages et l’on peine à entrer complètement dans ce roman qui se présente surtout comme un joyeux exercice de style.
Ce roman, bien qu’il ne soit pas déplaisant à lire, ne m’a pas totalement convaincue et ne restera pas parmi mon top 5 de cet auteur talentueux.
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⭐ Héloïse, ouille! de Jean Teulé
Poche: 320 pages
Editeur : Pocket
Date de parution : 21 avril 2016
Collection : Pocket
Langue : Français
ISBN-10: 2266263145
ISBN-13: 978-2266263146
Prix éditeur : 6€95
Disponible sur liseuse : ouiRésumé
Île de la Cité, 1118. Théologien et dialecticien acclamé, Abélard était promis, aux dires de tous, aux honneurs de Rome. Chargé par le chanoine Fulbert de veiller à l’éducation de sa nièce, la moins candide qu’il n’y paraît Héloïse, le sage professeur prendra ses devoirs plus qu’à cœur – à corps, et à cris. Au programme : foin de grammaire ni de latin ! Rien de moins que l’amour, l’amour fol, absolu. Hors pair(e).
Mon avis
Dans mes lointains souvenirs d’étudiante, la véritable histoire d’amour d’Abélard et d’Héloïse était plus spirituelle que débordante d’érotisme. Une vision complètement revue et corrigée par la plume de Jean Teulé dont j’apprécie le style plein d’humour, d’ironie et à la marge. Malheureusement, cette réécriture de la passion qui a uni le théologien et son élève ne m’a pas complètement enchantée.
Dans la véritable histoire, Abélard, un professeur admiré et imbattable dans son domaine, et Héloïse, son élève, ont entretenu une relation passionnelle en dépit des convenances. Enceinte, Héloïse prendra le voile à l’abbaye d’Argenteuil pour sauvegarder l’honneur de son amant. Abelard, mutilé par là où il avait pêché par le tuteur d’Héloïse, se retire lui aussi dans une abbaye où il poursuivra ses travaux de philosophie. Leur amour s’exprimera alors par les mots et un échange de lettres dans lesquels ils s’avouent leur amour et leur admiration réciproque. C’est surtout une passion de l’âme et spirituelle que racontent les véritables Lettres d’Abélard et Héloïse.
Réduite ici au point de vue érotique, l’histoire de ce couple perd de sa saveur. Au premier abord, la version de Jean Teulé est plaisante, paillarde et drôle. Le vocabulaire employé est d’une extrême richesse: un véritable exercice de style et des expressions qui ne peuvent que faire sourire. Si vous voulez parfaire votre lexique médiéval sur la chose, ce roman devrait vous plaire. Mais voilà… Après une moitié de roman faite de rendez-vous clandestins au nez et à la barbe du tuteur d’Héloïse, de culbutages de donzelle peu farouche et d’expériences sexuelles à en étrangler un moine bénédictin, on se lasse quelque peu.
Les personnages en perdent au final leur intérêt. Abélard, ce génie admiré de tous, se réduit à un vicelard obnubilé par les jeunes fesses de son élève. Quant à cette dernière, on ne peut pas dire qu’elle ait été très farouche même avant ses leçons très particulières avec son professeur. Difficile de s’attacher à ce genre de personnages qui passent au second plan face à l’aspect purement érotique. En revanche, on retrouve un peu l’esprit des lettres d’origine dans la seconde partie du roman dans laquelle les amants reviennent sur leur propre histoire et leur amour à travers leur correspondance. Mais leur existence dans leur abbaye respective tourne un peu en rond et n’a pas réussi à éveiller mon intérêt.
Bref… Pour jouer sur les mots, il manque de la profondeur et de l’épaisseur à ces personnages et l’on peine à entrer complètement dans ce roman qui se présente surtout comme un joyeux exercice de style.