Qu’est-ce qu’un escalator en panne ?
Par Antoine06
@AVissuzaine
La question peut sembler anodine
mais votre blogueur s’en voudrait de ne pas contribuer à répondre aux plus
grandes questions métaphysiques et existentielles de ce siècle à l’approche des
épreuves de philosophie du baccalauréat.
D’un prime abord, on pourrait
penser qu’un escalator en panne n’est autre qu’un escalier, c’est-à-dire une
succession de marches permettant d’accéder à un niveau situé un peu plus haut que
la situation de départ et par rapport au niveau de la mer.
Cependant j’ai observé mes congénères
à l’approche d’un escalator en panne et d’un escalier, et le constat le plus
fréquent est que la grande majorité d’entre eux choisissait l’escalier plutôt que
l’escalator en panne.
Peut-être les marches de l’escalator
sont-elles plus hautes et plus difficiles à franchir ai-je pensé naïvement
avant de faire la même observation devant les tapis roulants pour humanoïdes
permettant de traverser sans effort les longs couloirs de certains aéroports ou
gares.
Dans la bourgade où j’exerce une
activité rémunérée dont je tairais le nom pour ne pas me brouiller avec le
prince qui gère l’endroit du haut de son rocher et, qui sait, lit peut-être ces
lignes, escalators et tapis roulants étant régulièrement, voire fréquemment,
hors d’usage, mon étude porte sur une analyse récurrente de l’espèce humaine,
je ne suis tout de même bas du genre à bâcler mes articles et dire n’importe
quoi pour faire mon intéressant à la première occasion, vous me connaissez
depuis le temps.
Ainsi, j’en conclus qu’un
escalator en panne n’est rien d’autre qu’un matériel dont la maintenance est négligée.
C’est triste, mais c’est ainsi.
Dessin de Ben Dessy, site : http://macadamvalley.com/
Nota : Cela me rappelant une anecdote, tout au début de ma
relation avec ma compagne, je lui avais prétendu, non sans facétie, que j’avais la phobie des
escalators au motif qu’un jour l’un d’entre eux était tombé en panne et que j’avais
dû attendre longuement avant qu’il soit dépanné. Elle m’a observé avec un œil surpris
et l’autre inquiet se demandant si elle avait affaire à un individu doté d’un
humour désopilant ou si j’étais vraiment con. Je n’exclus pas qu’avec le temps,
sa réponse ait pu évoluer.