2015: 26 000 enfants migrants non accompagnés sont arrivés en Europe

Par Plumesolidaire

Les migrants mineurs disparus risquent l'esclavage ou la prostitution - La Dépêche,1 février 2016 (phot et titre de l'article)

Selon Europole 10 000 enfants non accompagnés auraient disparu. Les mineurs représentent 27% du million de demandeurs d'asile arrivés dans l'UE en 2015, soit 300 000  enfants dont 26 000  non accompagnés.


Certains de ces 10 000 enfants ont disparu pour entrer en clandestinité, et sont en fuite par peur des contrôle ou de ne pas obtenir l'asile. Ils se mettent en danger et à la merci des réseaux mafieux.


Le 8 mars dernier le Parlement européen a adopté une résolution appelant à la mise en oeuvre de mesures spécifiques pour lutter contre les violences commises contre les réfugiés : sanitaires et logements séparés pour les hommes et les femmes pour éviter la promiscuité, le harcèlement et les viols; assisance juridique adaptée aux femmes, formation pour les préparer à l'emploi et le droit de parler à une enquêtrice pour dénoncer d'éventuelles violences...


Le Groupe d'experts sur la lutte contre la traite des êtres humains du Conseil de l'Europe appelle à mettre en place des mécanismes de détection pour identifier ces victimes de traite. Il a transmis une série de propositions aux 47 états membres pour protéger les enfants réfugiés comme nommer rapidement des tuteurs et leur offrir au plus vite un logement sûr au lieu de les placer dans des centres de rétention.

Les migrants mineurs disparus risquent l'esclavage ou la prostitution - La Dépêche,1 février 2016 (phot et titre de l'article)

Selon Europole 10 000 enfants non accompagnés auraient disparu. Les mineurs représentent 27% du million de demandeurs d'asile arrivés dans l'UE en 2015, soit 300 000  enfants dont 26 000  non accompagnés.


Certains de ces 10 000 enfants ont disparu pour entrer en clandestinité, et sont en fuite par peur des contrôle ou de ne pas obtenir l'asile. Ils se mettent en danger et à la merci des réseaux mafieux.


Le 8 mars dernier le Parlement européen a adopté une résolution appelant à la mise en oeuvre de mesures spécifiques pour lutter contre les violences commises contre les réfugiés : sanitaires et logements séparés pour les hommes et les femmes pour éviter la promiscuité, le harcèlement et les viols; assisance juridique adaptée aux femmes, formation pour les préparer à l'emploi et le droit de parler à une enquêtrice pour dénoncer d'éventuelles violences...


Le Groupe d'experts sur la lutte contre la traite des êtres humains du Conseil de l'Europe appelle à mettre en place des mécanismes de détection pour identifier ces victimes de traite. Il a transmis une série de propositions aux 47 états membres pour protéger les enfants réfugiés comme nommer rapidement des tuteurs et leur offrir au plus vite un logement sûr au lieu de les placer dans des centres de rétention.