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Critiques Séries : The Grinder. Saison 1. Episodes 12 et 13.

Publié le 03 juin 2016 par Delromainzika @cabreakingnews

The Grinder // Saison 1. Episodes 12 et 13. Blood is Thicker than Justice / Grinder v. Grinder.


Avec « Blood is Thicker than Justice », j’ai eu l’impression que The Grinder revenait en arrière. Au travers de tellement d’éléments, cet épisode n’était pas le plus réussi et la conclusion était un peu too-much à mon goût alors que son seul but était de prouver que Dean ne peut pas partir et doit rester. Il veut se construire une maison parfaite, une maison de rêve alors en attendant il doit rester chez son frère Stew. Du coup, cet épisode force un peu le trait de ce point de vue là et se concentre également sur quelque chose qui n’a pas nécessairement lieu d’être ou en tout cas, qui ne m’intéresse pas plus que ça. L’épisode était prévisible du début à la fin, tentant de mettre en scène le fait que Dean pourrait abandonner la firme de son frère afin de devenir une sorte de concurrent lors d’affaires. Et c’est forcément ce qui va arriver à un moment. Mais The Grinder sait être intelligente malgré tout, notamment car il y a des détails qui sont prouvés comme le fait que Dean n’est pas un vrai avocat et qu’il ne peut donc pas parler dans une cour de justice. Sauf qu’il va trouver le moyen de devenir un stagiaire. Quoi qu’il en soit, après avoir quitté Sanderson & Yao dans « Exodus », Dean découvre qu’il est chez Roz & Landy pour son côté star plutôt que son talent judiciaire.

Bien évidemment qu’il va quitter cette nouvelle maison afin de retourner à la seule firme qui à l’air de croire en lui au delà de son côté star. Tout au long de The Grinder jusqu’à présent, la série a regardé Dean comme quelqu’un de privilégié et de célèbre. Quoi qu’il en soit, ce n’est pas ce que The Grinder a fait de mieux non plus. L’épisode use peut-être de choses que l’on a déjà vu ailleurs dans la saison et qui étaient beaucoup plus soignée. Je ne sais pas trop pourquoi non plus l’ensemble manque de pep’s et de folie. Le divorce était peut-être aussi la première fois que les Sanderson ont travaillé sur un procès depuis un bout de temps. J’apprécie que les scénaristes ne cherchent pas à tout lier à la cour de justice, ou à l’utiliser comme une sorte de façon de faire encore et encore les mêmes choses. Cela change et c’est appréciable. J’apprécie aussi Claire et Todd qui ont peut-être aussi plus à raconter que The Grinder ne veut bien le sous entendre depuis le début. Et j’apprécie la place donnée ici à Natalie Morales que j’aime beaucoup. Mais heureusement pour nous, Timothy Olyphant n’est pas très loin alors qu’il fait son grand retour dans « Grinder V. Grinder ». Cet épisode représente ce que j’aime dans cette série et dans ses conneries. The Grinder n’a jamais été une série judiciaire très tatillon sur le genre judiciaire.

Au contraire, le but de cette comédie est à la fois d’être une méta-comédie et quelque chose de légèrement différent. J’aime bien The Grinder de façon globale et c’est presque dommage que peu de gens la regardent (mais cela fait longtemps que les gens ne regardent plus les comédies sur FOX de toute façon). Surtout que cette comédie est vraiment pleine de ressources comme le démontre cet épisode alors qu’une sorte de mock-trial est réalisé afin de confronter le Grinder original et son spin off de la Nouvelle Orléans. Bien évidemment que c’est Dean qui gagne le tout à la fin de l’épisode mais franchement, c’est fun de voir les deux se batailler. Timothy Olyphant s’en donne à coeur joie, démontrant tous ses talents de comique. Je pense qu’il devrait se reconvertir dans une petite comédie du câble, avec beaucoup de sarcasmes. Il serait parfait. The Grinder est un peu ce dont il a besoin d’ailleurs, sous les traits de ce personnage arrogant qui lui va comme un gant. The Grinder arrive donc ici avec cet épisode à transformer l’essai et surtout à prouver que l’on ne regarde pas cette série pou rien. C’est pour ce genre d’épisodes que je trouve l’épisode précédent décevant et la comparaison est d’autant plus facile quand on regarde les deux épisodes l’un à côté de l’autre.

Pourtant, cet épisode prend les choses que l’on connait dans The Grinder et les utilise de la même façon. Mais cela a l’occasion de fonctionner de façon intelligente et rien que pour ça je crois que j’apprécie énormément The Grinder. Au début de l’épisode « Blood is Thicker than Justice », dans le cold-open, on peut remarquer que David Schwimmer est guets-star dans l’épisode de The Grinder qu’ils regardent tous en famille dans The Grinder. J’ai trouvé le moment assez cocasse et surtout le fait de pouvoir faire du name-dropping de ce genre là sans avoir besoin de montrer la dite star.

Note : 4.5/10 et 8.5/10. En bref, de la déception à la réussite il n’y a qu’un pas.


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