Arrivé à la suite d'Annabelle et autre Chucky, The Boy laissait craindre le pire en reprenant le flambeau de la poupée possédée et meurtrière. Ouf on a eu chaud.
Vieille maison, plancher qui craque, musique angoissante ... Le concept est usé jusqu'à la moelle et pourtant. Recette d'un succès pratiquement assuré (sans parler de qualité), elle est encore utilisée. Mais associée à un scénario un chouïa original, la recette peut retrouver un gout bien plus savoureux.
Pas seulement à base de jump scare, ce huis-clos parvient à installer une ambiance qui suscite intérêt et malaise. La faute à Brams, jeune garçon en porcelaine, un brin capricieux et terriblement malsain.
Lauren Cohan (The Walking Dead) passe avec une certaine aisance du rôle de tueuse (badass) de zombies à celui de nounou pour petits garçons de porcelaine. Original, le métrage est d'autant plus intéressant quand il verse dans le drame, sans toutefois se départir de cette ambiance si particulière qui lui va si bien.
Plus intelligent que la très grande majorité des films d'horreur de ces dernières années, le film s'offre le luxe d'un twist final, qui en plus d'être surprenant est plutôt bien mené. Mais le plus grand point fort de The Boy c'est encore d'avoir réussi à nous surprendre.
The Boy est sorti le 27 mai en Blu-Ray et DVD.