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Pour 40.000€, la Ville de Pau vient d'acquérir aux enchères un tableau représentant le roi Henri IV, attribué à François II Bunel, dit le Jeune, qui vivait dans l'entourage du monarque. Il provient d'une collection privée et a déjà figuré ces dernières années dans quatre grandes expositions. Après sa restauration, "Portrait d’Henri IV en armure, roi de France et de Navarre", huile sur toile, 112x98 cm, entrera dans les collections du Musée des Beaux-Arts de la cité paloise.
C'était le clou de la vente de prestige qui était organisée à l'Hôtel des ventes Pau-Pyrénées, le 28 mai 2016, à 14h, par l'étude locale Gestas-Carrère. Et il a très vite trouvé preneur. L'adjoint au maire Jean-Paul Brin était dans la salle pour tenter d'obtenir le tableau dont la mise à prix était de 30.000€. Après quelques minutes d'enchères, la proposition de la municipalité à 40.000€ a été retenue par le commissaire-priseur Patrice Carrère.
A la satisfaction de tous ceux qui étaient présents quand ils ont compris que le tableau resterait à Pau. "Le propriétaire nous avait prévenu qu'il allait le mettre en vente. On s'est assuré de son authenticité puis on a décidé de participer aux enchères" a révélé Jean-Paul Brin après la vente. Le maire de la ville François Bayrou s'est aussi réjoui de cette acquisition. Il a très vite twitté "La ville de Pau vient d'acquérir aux enchères le magnifique portrait d'Henri IV de son vivant attribué à François Brunel. Il ira au Musée".
Le jeudi 9 juin 2016, lors de la soirée de clôture du colloque international de l'Association des Rencontres Philosophiques de Monaco seront départagés les 5 finalistes pour le Prix de philosophie. Il s'agit de Giorgio Agamben avec "L'usage des corps", au Seuil; Vinciane Despret avec "Au bonheur des morts", aux éditions de La Découverte; Monique Dixsaut avec "Platon - Nietzsche. L'autre manière de philosopher" chez Fayard; Pierre Montebello avec "Métaphysiques cosmomorphes - La fin du monde humain" aux éditions Les presses du réel et Francis Wolff, "Pourquoi la musique?" chez Fayard.
Ce Prix des Rencontres Philosophiques de Monaco honore un ouvrage de philosophie publié en langue française et paru dans l’année précédant son attribution. Le jury est composé de personnalités philosophiques reconnues, Charlotte Casiraghi en est la présidente d’honneur. Et le philosophe, éditeur, traducteur et journaliste italien, Robert Maggior le président. Il est d'ailleurs avec Charlotte Casiraghi, Joseph Cohen et Raphael Zagury-Orly, membre fondateur, en 2015, des Rencontres philosophiques de Monaco, la première d'entre elles avait eu lieu le 15 octobre.
On attend de l’ouvrage primé qu'il sorte de l'univers universitaire ou académique sans cependant se réduire à un livre de vulgarisation. Il faut aussi ajouter que chaque année, le jury attribuera également une mention honorifique des Rencontres Philosophiques de Monaco à un éditeur de langue française qui se sera particulièrement illustré dans la publication d’ouvrages philosophiques importants au cours de l’année précédant son attribution.
Au cours du Colloque international, il sera question le mercredi 8 juin 2016 de: philosophie et danse, philosophie et sport, philosophie et musique. Le lendemain, on évoquera: philosophie et cinéma. Il ne faut pas oublier l'hommage qui sera rendu à Umberto Eco, mort le 19 février 2016 à Milan, qui avait prévu de venir à Monaco le 9 juin 2016 pour donner la conférence de clôture de ce premier Colloque international des Rencontres Philosophiques de Monaco.
Le CMIREB, concours musical international Reine-Élisabeth-de-Belgique, récompense chaque année, à tour de rôle pianistes, violonistes, chanteurs et compositeurs. Depuis 2014, la reine Mathilde en est la présidente d'honneur. Il fut crée en 1937 par la reine Élisabeth, nièce de l'impératrice Élisabeth d'Autriche et épouse du roi Albert Ier, à l'instigation du grand violoniste Eugène Ysaÿe qui était Maître de Chapelle de la Cour de Belgique. Le concours s'appela d’abord "Concours Ysaÿe", avant de devenir le CMIREB. Le premier lauréat avait été le violoniste David Oïstrakh.
Cette année, le concours était consacré au piano. La dernière session des finales du concours s'est déroulée le samedi 28 mai 2016, au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, en présence de la reine Mathilde, de sa fille la princesse héritière Elisabeth et de la princesse Margaretha de Luxembourg, cousine du roi Philippe. Lukáš Vondráček en a été le lauréat, il est né en 1986 à Opava en République tchèque et a déjà derrière lui une longue carrière, plus de mille concerts un peu partout dans le monde, avec notamment l’Orchestre national de Belgique ou l’Orchestre philharmonique de la BBC. En demi-finales, son Concerto n°21 de Mozart avait retenu l'attention et en finale, il a électrisé la salle avec son interprétation du Concerto n°3 de Rachmaninov. Deux pianistes américains Henry Kramer et Alexander Beyer ont obtenu respectivement les 2e et 3e prix.
12 pianistes avaient accédé à la finale, et ont été jugés sur leur interprétation d’un concerto au choix, ainsi que sur une œuvre composée pour l’occasion par le Belge Claude Ledoux, "A Butterfly's Dream", donnée en création mondiale le 23 mai 2016. Les candidats étaient accompagnés par l’Orchestre national de Belgique, dirigé par l'Américaine Marin Alsop.
Le lauréat est toujours appelé à une grande carrière, ce qui n'empêche pas ses concurrents d'être aussi fort appréciés, citons Arturo Benedetti Michelangeli, 7e prix de piano en 1938, ou Brigitte Engerer, 3e prix de piano en 1978. L'édition 2017 du concours sera consacrée au violoncelle, pour la première fois, tandis que celle de 2018 sera dédiée au chant.
Le 30 mai 2016, LL.MM. le roi et la reine d'Espagne accompagnés de la Princesse Beatrix des Pays-Bas, inauguraient au Prado Madrid, "El Bosco. La exposición del V centenario". Le Musée du Prado, avec le soutien de la Fundation BBVA, Banco Bilbao Vizcaya Argentaria, présente jusqu'au 11 septembre 2016 cette exposition qui célèbre le 5e centenaire de la mort de Jheronimus van Aken, plus connu comme Jérôme Bosch ou Jheronimus Bosch, à l'âge de 66 ans, dans sa ville natale, Bois-le-Duc, aux Pays-Bas, d'où son surnom El Bosco.
C'est donc l'occasion rêvée pour voir ou revoir les huit œuvres du peintre qui se trouvent en permanence en Espagne. Et découvrir ou (re)découvrir celles qui sont venues de collections et musées du monde entier, d'une dizaine de villes, dont Londres, Berlin, Paris et New York. C'est d'ailleurs la plus complète jamais réalisée, gravures et même peintures inédites, à propos d'"un des peintres les plus fascinants de l’art universel", selon la direction de l'institution.
De février à avril 2016, une exposition exceptionnelle était consacrée à l'artiste dans sa ville natale. Mais quelques œuvres majeures y manquaient, dont le foisonnant et mystérieux "Jardin des délices terrestres" qui ne quitte jamais le musée madrilène. Peint vers 1505 pour Henri III, comte de Nassau, il fut très tôt acquis par Philippe II, grand collectionneur. On redécouvrit le peintre à la fin du XIXe siècle puis il fut célébré par les surréalistes qui se reconnurent en lui. "Ces tableaux font l’objet de discussions depuis des décennies", indique Frederic Elsig, professeur d’histoire de l’art médiéval à l’Université de Genève et auteur en 2003 d'une thèse de doctorat "Jheronimus Bosch: la question de la chronologie".
Pilar Silva, commissaire de l’exposition, précise que "La pierre de la folie", "La tentation de Saint-Antoine" ou "La table des pêchés capitaux", sont bien "de la main de Bosch", après une comparaison minutieuse de documents. Pour sa part, Frédéric Elsig tient "La table des pêchés capitaux" pour "une œuvre de l’atelier de Bosch", et considère que "La pierre de la folie" et "La tentation de Saint-Antoine" comme "des œuvres conçues d’après son répertoire, par des suiveurs".