Frédéric Beigbeder revient au cinéma avec l'adaptation de son roman intitulé Au secours pardon. C'est la seconde fois qu'il se retrouve derrière la caméra après L'Amour dure trois ans. Et non, 99 Francs n'était pas réalisé par le romancier mais par Jan Kounen.
L'idéal est une satire de la multi-nationale L'Oréal mais surtout une critique du monde des cosmétiques et de la mode.
L'ancien concepteur-rédacteur Octave Parango de " 99 francs " s'est reconverti dans le " model scouting " à Moscou. Cet hédoniste cynique mène une vie très agréable dans les bras de jeunes mannequins russes et les jets privés de ses amis oligarques... jusqu'au jour où il est contacté par L'Idéal, la première entreprise de cosmétiques au monde, secouée par un gigantesque scandale médiatique.
Notre antihéros aura sept jours pour trouver une nouvelle égérie en sillonnant les confins de la Russie post-communiste, sous les ordres de Valentine Winfeld, une directrice visuelle sèche et autoritaire.
Le rôle d'Octave Parango n'est plus joué par Jean Dujardin (comme dans 99 Francs) mais par Gaspard Proust que Frédéric Beigbeder avait déjà engagé pour L'Amour dure trois ans. Vous retrouverez également au casting : Jonathan Lambert qui joue le rôle de Carine Wang, la patronne de L'Idéal et Audrey Fleurot que le réalisateur n'hésite pas à mettre seins nus en cover du magazine Lui dont il est le directeur de la rédaction ! Beau coup d'auto-promo.
Je me demande comment Daphné Roulier et les critiques qui l'entoure dans l'émission Le cercle sur Canal+ Cinéma vont discuter sur le film de leur ancien animateur ! Pour ma part, L'idéal est un sous 99 Francs qui s'enlise rapidement dans l'ennui.
Sortie ciné : 15 juin 2016