Posté par fdesbordes dans : ecrits (quand j'ai de l'inspiration) , trackback
on entend la voix de l'île qui murmure le chant stérile de ces nuits fauves.
On peut y croiser une faune de pacotille où la seule constance est celle de l'inconsistance. Tout ça s'agite à coup de barbituriques, braillardes aux cheveux bien rangés pathétiques, ventardes ou venimeuses aux aguets, toutes planquées derrière un écran de fumée; pas si à l'aise dans les baskets les fillettes. Et la voix parcours l'échine pour crier en larmes de crocodiles qu'un " fuck you anyway " ne serait pas regret. Elles crèvent le vice entre les cuisses les soi-disant fées délices. Parfois elles agitent les hanches en cadence et imaginent qu'elles nous font entrer en transe, parfois elles nous font miroiter des mirages et nous on pense voir vrai. Alors elles vous plument le duvet ces petites oies blanches.
Strass et paillette, bienvenue à l'orgie de la conquête où le pas-être est à la fête. C'est le lupanar sans étoiles où t'as tout interêt à être le roi de la glisse. t'avises des allures relookée sauce fluokids alcoolisée, en denim cheap monday et yeux veloutés. D'autres t'esquissent des sourires de génisses mais toi tu veux juste vomir ton costume à facette. Le règne aérien du rien. Un jardin d'Eden pour les majorettes...
Bande son du post (à écouter sur deezer): Muesli - minautor shock / Archive - fuck u / Radiohead - Everything in its right place / Alexkid - come with me / Archive - system