Bague, outil de paiement sans contact, moyen d’authentification, recueil d’information médicale, de contacts d’urgence... Kerv associe fintech et wearable et remplace le portefeuille.
D’ici à 2018, la valeur globale du paiement mobile et wearable sans contact atteindra 95 milliards de dollars par an, d’après une étude du cabinet Juniper Research. Alors que l’an dernier, la valeur de ce type de paiement était inférieur à 35 milliards de dollars. La fintech Kerv participe sans doute à cet engouement avec sa bague de paiement sans contact et waterproof.
La technologie Kerv permet à tous ceux qui ne veulent pas s’encombrer d’un sac ou d’un portefeuille, de pouvoir payer facilement en touchant avec la bague, le terminal de paiement adapté. Plus besoin de carte, de code, de compte bancaire ou de smartphone. Kerv s’utilise partout dans le monde où le symbole sans contact apparaît, sans avoir à la charger ou à la coupler avec un autre appareil. Surfers, joggers, cyclistes, festivaliers… pourront l’utiliser également comme carte de transport à Londres, pour déverrouiller leur serrure connectée ou encore pour y stocker des contacts d’urgence et des informations médicales.
Les grands acteurs du paiement sont conscients de l’émergence de ces nouveaux usages. Charlotte Desbons, directrice marketing de VISA Europe expliquait il y a peu à L’Atelier Numérique à quel point son entreprise croit en cette technologie. D’après leurs chiffres, le sans contact progresse en France : 50% des cartes de paiement en sont équipées, 30% des commerçants et 65% des grands commerces disposent de terminaux de paiement adaptés. Mais les wearables de paiement sont encore rares et ne représenteront que 2% des paiements sans contact en 2018, d’après Juniper Research.