A sa première évaluation, expliquent les chercheurs, le patient ne pouvait marcher que sur 76 mètres avant de devenir trop fatigué. Après rééducation, mais sans stimulation, il pouvait marcher environ 300 mètres, en 16 minutes. Avec l’implant et la stimulation, sa distance de marche dépasse les 1.400 mètres, en 41 minutes. Sa vitesse de marche a également doublé.
Les chercheurs analysent ces résultats comme le fruit de l’action combinée de la rééducation musculaire et de l’aide apportée par cette toute première approche multi-articulaire. Il s’agit ici d’un générateur d’impulsions implanté sur 8 zones cérébrales différentes et d’électrodes de stimulation intramusculaire ciblant la hanche, le genou et la cheville.
Les résultats de cette première expérience chez un patient unique, prometteurs, doivent encore être reproduits par des études à plus grande échelle. L’équipe du Louis Stokes Cleveland Veterans Affairs Medical Center imagine déjà un système implanté, à usage quotidien et destiné au plus grand nombre de patients conservant des séquelles motrices à la suite d’un AVC.
Source: American Journal of Physical Medicine & Rehabilitation May, 2016 doi: 10.1097/PHM.0000000000000533 Improving Walking with an Implanted Neuroprosthesis for Hip, Knee, and Ankle Control After Stroke
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