Imaginons une petiote-appelons la Lolita quoique, elle n'ait rien à voir avec Nabokov (et puis quoi encore) - dont le souhait le plus cher à l'occasion des fêtes de Noël est de recevoir une panoplie de George Orwell : S'il te plaît papa, j'ai bien travaillé..Soit, consentent les pa-rents démissionnaires et vaguement attendris.
Vaquant aussitôt à la recherche de l'étrange dé-guisement, les voilà qui déchantent : il n'en reste qu'un, au fond d'une boutique d'antiquités, un exemplaire unique. En solde. Et pour cause : un costume plein de trous, une cravate mitée, une machine sans touches...
Traduction : une langue au rabais, une intrigue de blockbuster, des personnages tracés à la machette. Mais la gamine exulte devant sa glace, drapée dans des oripeaux, sous l'oeil hilare de ses géniteurs secrètement cynique (les éditeurs).
Ce qu'il faut en retenir : Lucky Luke ne fume plus mais se shoote désormais aux amphets et les Dalton sont partout : il y a commplot.
ça donne envie hein?