TITRE : Une simple histoire de chance
AUTEUR : Laure ALLARD D’ADESKY
EDITIONS : Anyway Editions
Résumé
Anaïs Cerf est un chat noir. Elle ne peut pas sortir de chez elle sans déclencher des catastrophes. Le sort s'acharne tellement sur elle qu'elle s'y est habituée et, toujours célibataire, elle travaille de chez elle pour s'exposer le moins possible aux coups du destin. Heureusement, elle peut compter sur ses amies pour lui remonter le moral et affronter les tracas du quotidien. Et pourtant, un jour de Saint-Valentin, sa chance va tourner.
Mon avis
J’ai eu la chance de gagner ce petit ouvrage lors d’un concours et il fut rapidement ! Ce texte d’une soixantaine de pages est une bouffée de Chick-lit !
Anaïs a la poisse. Et elle l’a toujours eu en 30 ans d’existence. Ses quatre amies, Mélodie, Sophie, Amélie et Lilie, la soutiennent et comme chaque 14 février, elles passent la St Valentin ensemble même celles qui sont en couple. Ce jour-là, la chance va tourner pour Anaïs. D’abord elle gagne au loto ! Ensuite, il ne lui arrive plus de catastrophe à chaque pas. Résultat, la jeune femme va reprendre confiance en elle et goûter à la vie… mais en oubliant parfois celles qui ont toujours été là pour elle dans ses moments de galère.
Une simple histoire de chance est un récit frais, léger, et agréable à lire. On rit des malheurs qui ont pu toucher Anaïs comme rester coincé dans un ascenseur, les retards à répétition d’avion ou les maladresses. On sent la joie de la jeune femme quand elle s’aperçoit qu’enfin sa malchance à tourné et on se rend compte que malgré le comique de la situation, elle en a souffert.
La plume de l’auteur est à l’image du texte et j’ai été ravie de la découvrir. J’espère lire une prochaine fois, un roman de ce genre écrit par Laure Allard d’Adesky car c’était limite trop court.
Extrait
C’est alors que je tombe sur une affiche pour le prochain tirage du loto : une méga cagnotte de la Saint Valentin avec une accroche qui dit : « Malheureux en amour, Soyez heureux en jeu ! ». Cela me fait bien entendu rire, car je suis la preuve vivante qu’on peut être, tout à la fois, malheureuse en amour et au jeu. Je n’ai jamais rien gagné, pas même 50 centimes en grattant un morpion ou un sac de bonbons à la pêche aux canards. Pas même quand je participe à un jeu où tous les tickets sont gagnants : soit je perds le mien, soit il y a une erreur et deux tickets portent le même numéro. La dernière fois que j’ai voulu participer à un bingo avec ma grand-mère dans sa maison de retraite, notre voisin de table est mort d’une crise cardiaque et nous avons dû tout arrêter alors que j’avais rempli ma grille et que je m’apprêtais à crier Bingo !