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Chez NoMadMusic les sorties se succèdent et ne se ressemblent pas. Il y a quelques mois nous avions eu le plaisir de découvrir l’album consacré aux ouvertures d’opéras italiens par l’Orchestre national d’Île-de-France et Enrique Mazzola, nous voici chez Beethoven avec les Sonates pour piano et violon n°3, 5 et 10.
A nouveau chez NoMadMusic ce sont de jeunes musiciens qui sont mis à l’honneur. Ici deux jeunes femmes. Au piano la brune Célimène Daudet, formée dans les conservatoires d’Aix-en-Provence, Lyon et Paris et qui a récemment ouvert le Festival de Pâques d’Aix-en-Provence. Au violon, la blonde Amanda Favier avec une formation plus internationale (Paris, Londres, Cologne) et qui fait partie de la jeune génération des virtuoses français.
- Compte-rendu d’écoute
Un mot nous vient rapidement en tête après la première écoute intégrale du disque : naturel.
De l’interprétation des deux musiciens se dégagent une simplicité et une légèreté, fruit d’un grand travail et d’une profonde rigueur, et qui font de ce disque un objet de plaisir simple. Pas de complications, pas d’effets inutiles, juste la musique, franche, honnête, dans le plus grand respect de la partition. Dès la couverture on est mis au parfum : un jardin d’hiver, une carafe de citronnade, et Célimène Daudet et Amanda Favier qui attendent, un peu lascivement, en regardant au loin. Calme et assuré, à l’image du jeu des deux musiciennes.
En écoutant le cd on se laisse facilement porter par l’élégance du jeu et on laisse son esprit divaguer, porté par la musique de Beethoven servie avec brio.
Encore un beau disque NoMadMusic !
Notre dernière écoute ? Souvenez-vous.