Résumé : Dans le Londres d’aujourd’hui, Jacob Portman et Emma Bloom se lancent à la recherche de leurs amis enlevés par les Estres. Ils retrouvent leur trace grâce au flair aiguisé d’Addison, l’illustre chien particulier doué de parole.
Plus : j’ai coupé le résumé, qui selon moi en disait beaucoup trop.
Avis : Ce dernier tome est haletant. Emma et Jacob se retrouvent seuls, séparés des autres particuliers, ils ne sont accompagnés que d’Addison et doivent retrouver leurs amis coûtent que coûtent pour les sauver et surtout trouver une boucle afin d’éviter qu’Emma vieillisse. L’avantage? C’est que Jacob découvre que son pouvoir ne consiste pas seulement à voir les Creux, mais il peut également leur parler et leur donner des ordres. Au début c’est assez instinctif, lui-même a du mal à savoir comment faire. D’autant plus que Jacob a très peu confiance en lui et doute de ses capacités, pense sans arrêt qu’il va tout faire rater, mais par chance, la plupart du temps il arrive à sauver la situation (bon pas toujours, ils sont souvent en danger et dans le pétrin). Et franchement, ce pouvoir, je l’ai trouvé à la fois génial et terrible. Il enlève le libre arbitre des Creux (et oui ce sont des monstres, mais je trouve qu’il y a tout de même un questionnement là dedans).
Ce troisième tome se lit avec une boule dans l’estomac (en tout cas pour moi), parce qu’on s’inquiète pour les Ombrunes et les enfants particuliers, mais aussi parce que Jacob, Emma et Addison vont trouver une boucle très glauque et dangereuse, un endroit affreux et triste, un monde cruel qu’ils vont devoir traverser s’ils veulent sauver leurs amis. Par chance, ils ne sont pas seuls, mais vont se faire des alliés (et des ennemis).
Caul, le frère de Peregrine, est vraiment horrible, mégalo et complètement fou, il fait froid dans le dos. Ce que je trouve le plus affreux chez lui, c’est qu’il est convaincu de son bon droit, qu’il est celui qui a raison, et que les autres sont stupides de ne pas rêver de grandeur. Il me faisait froid dans le dos.
Il y a, encore une fois, pas mal de rebondissement dans ce tome-là, des nouvelles découvertes, des explications, des doutes aussi (pas mal venant de Jacob).
Je me suis attachée à pas mal de nouveaux personnages. Et j’étais horrifiée par certaines découvertes, par certains agissements des particuliers.
J’ai dévoré le livre, je l’avoue, et je n’avais pas envie que ça s’arrête, je n’avais pas envie de quitter les enfants particuliers.
Si l’histoire d’amour est réellement ce que j’aime le moins dans cette trilogie (non mais je l’ai vraiment pas aimé, c’était pas possible), le reste était super bien, surtout les amitiés, et les autres liens entre les personnages.
J’ai bien aimé la fin, elle m’a donné un grand sourire, et même si certaines choses m’ont paru un peu facile, ça n’a en rien enlevé mon engouement pour l’histoire et pour cette fin plutôt amusante (surtout au vue de l’ambiance de la trilogie).
C’était beau.
Phrase post-itée :
« Quelle journée magnifique pour aller en enfer ! »