La première fois
elle descendait vers la forêt
Belle comme un enfant
à genoux
sur une tombe
***
Son regard encagé
boomerang
au flanc de la truite
Son sourire rouge
sous mes paupières
cognent
A grands coups
de marteau
sur les murs
de ma peau
(p28 -30)
.
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A l’heure où les talus s’allument
dans le soleil du bas du jour
et ma robe de vent
l’ampleur de mes pas
et de mon évasion
effraie les ombres
***
Je répands des montagnes
de verre brisé derrière moi
(p50-51)
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