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Dans un XXIe siècle plus conscient que jamais de l’impact de l’activité humaine sur son environnement, l’utilisation de pesticides semble avoir pris des proportions démesurées. Mais jusqu’à quel point? Et quel impact notre surconsommation de pesticides a-t-elle sur l’eau que nous buvons?
La France est le premier consommateur de pesticides en Europe et troisième dans le monde, un classement proportionnel à son positionnement en termes de grande puissance agricole. La grande majorité des produits utilisés sont des herbicides à destination des champs agricoles. Au total, 95% des pesticides consommés en France le sont par le secteur de l’agriculture.
Dans ce contexte, il n’est pas étonnant qu’une grande partie des cours et des sources d’eau en France présentent des résidus phytosanitaires, que ce soit en conséquence indirecte de l’activité naturelle ou directement à la suite d’un déversement volontaire par les professionnels agricoles et aquacoles. Pour contrôler au mieux l’impact des pesticides sur l’eau destinée à la consommation humaine et prévenir toute contamination dangereuse, un décret ministériel a été mis en œuvre en 2007. C’est aux communes et aux agences régionales de santé de s’assurer que ces réglementations sanitaires sont respectées et que les quantités de pesticides détectées dans l’eau du robinet sont sans risques pour la santé publique.
Mais le sont-elles vraiment? Pouvons-nous être sûrs que continuer à boire l’eau du robinet ne met pas en péril notre santé?
Voici une infographie qui fait le point sur l’utilisation des pesticides en France et comment elle affecte l’eau du robinet que nous consommons au quotidien.
La bonne nouvelle c’est que la France est également bonne élève en matière d’agriculture biologique. Elle se classe 3e en Europe, derrière l’Espagne et l’Italie, grâce à une production doublée en moins de dix ans. La prise de conscience nationale semble progressivement contrebalancer la course à la croissance économique, un engouement social qui va bénéficier principalement à l’environnement et à nos ressources en eau douce.