Attention lire cet avis peut vous spoiler le premier tome.
Résumé : Les enfants particuliers sont désemparés : Miss Peregrine, changée en oiseau, est prisonnière de son état, suite à l’attaque des Estres, des âmes damnées. Ils n’ont plus qu’un espoir : trouver une Ombrune susceptible de redonner à la directrice de l’orphelinat sa forme humaine.
Après avoir essuyé une tempête entre Cairnholm et le continent, le petit groupe d’enfants échoue sur une rive de Grande-Bretagne, en 1940, alors que la Seconde Guerre mondiale fait rage. Aussitôt pris en chasse par des Estres déguisés en soldats, ils se réfugient in extremis dans une boucle temporelle. Là, vit une curieuse ménagerie d’animaux singuliers. Parmi eux, Addison, un chien parlant, leur apprend que Miss Wren, la dernière Ombrune en liberté, est partie libérer ses soeurs à Londres. Il devient urgent pour les enfants particuliers de rejoindre la capitale…
Avis : Une fois de plus, j’ai adoré ce tome 2. Pourtant je me rends compte que les enfants particuliers ne sont pas particulièrement attachants. Surtout Enoch que je trouve totalement insupportable, jamais content de rien, toujours cynique et sarcastique, toujours entrain de descendre les autres, j’avais sans arrêt envie de lui mettre des baffes. J’ai pas tellement aimé Emma non plus. Certes elle est la leader et sait mener le groupe, mais ses pétages de plombs impulsifs me gonflait parfois, sans parler de son histoire d’amour avec Jacob, que j’ai détesté (je l’ai tellement trouvé planplan et nyanyan, pas du tout intéressante et inutile au possible). J’ai bien aimé Claire et Fiona mais on les voit assez peu, j’ai aussi aimé Hugh, Horace, Bronwyn (qui est un super personnage) et Olive, et bien sûr Jacob lui-même. Les personnages qu’on rencontre ne sont pas forcément agréables, certains m’ont totalement déplu, les particuliers ont parfois un caractère particulier. (J’ai adoré Sam en revanche, dommage qu’on ne la voit pas beaucoup). Mais ce n’est pas important d’aimer ces enfants ou non, parce que malgré tout on est entrainé dans leurs aventures et on a vraiment envie qu’ils s’en sortent, même quand eux-même pensent que tout est perdu.
Dans ce tome-ci, il y a vraiment beaucoup de rebondissements et d’actions, pas du tout le temps de s’ennuyer, les pages se tournent à une vitesse folle, et on n’a pas envie de s’arrêter. Encore un chapitre, encore un chapitre. On est entrainé dans cette course poursuite à travers la Grande-Bretagne, jusqu’à Londres. D’autant plus que le temps est limité, et je dois dire que ça avait un côté hyper stressant. On en apprend aussi plus sur les Creux et les Estres. Je dois dire que les Estres sont encore plus tordus et mégalos que prévus, ils sont absolument horribles, et par certains côtés ressemblent beaucoup aux nazis finalement. On en apprends également plus sur les particuliers et plus exactement, sur la particularité en elle-même, et c’est assez intéressant et triste à la fois.
Tout s’accélère vers la fin, avec encore plus de retournement de situation, et j’avoue que je l’avais pas vu venir du tout. J’ai été sous le choc, et pourtant tout était là sous mon nez, mais j’ai rien vu !
Quand on termine ce tome, on a qu’une seule envie : se jeter sur la suite.
Et c’est, bien évidemment, ce que je vais faire.
Phrases post-itées :
« Les pêcheurs qui jetaient leurs filets interrompaient leur besogne pour nous observer, sans savoir si nous étions réels ou imaginaires : des fantômes flottants ou des fantômes en devenir. »
« Nous l’avons entourée, acclamée, remerciée, mais notre dette envers elle était tellement immense, et le mot merci si petit… »
« – Ce n’est pas une question de destin. Mais je pense qu’il y a un équilibre dans le monde, et que, parfois, des forces que nous ne comprenons pas font pencher la balance du bon côté. »
« Cette idée me plaisait : que la particularité ne soit pas un manque, mais quelque chose en plus. J’aimais penser que l’on possédait quelque chose qui faisait défaut aux gens normaux, plutôt que le contraire. Que nous étions augmentés, et non diminués. »
« Si même vous, qui êtes des proscrits et des opprimés, n’êtes pas capables de témoigner un brin de compassion aux autres, ce monde est sans espoir. »
Mon avis sur :
Le tome 1